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L’histoire de Marine :
Je dois ma vie à la recherche

Une survivante raconte comment Leucan l’a soutenu durant toute sa maladie

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C’est durant une belle journée de juin 2015 que Marine, adolescente de 16 ans, remarque une protubérance anormale dans son cou. Elle la tolère quelques mois. Puis, n’y tenant plus, mieux vaut investiguer avec son hôpital de quartier.

On soupçonne la maladie des griffes du chat, une maladie infectieuse bactérienne, transmise par griffure ou morsure d’un félin et qui occasionne une réaction ganglionnaire. Pas étonnant, Marine est amoureuse des chats et partage quotidiennement son environnement avec cet animal domestique généralement inoffensif.

On lui prescrit des antibiotiques pour les allergies qu’elle prend pendant une longue période mais la médication s’avère inefficace. La vilaine bosse est toujours présente et a pris de l’ampleur de façon significative. Une autre visite médicale s’impose pour approfondir le cas. Elle se rend dans un grand hôpital du centre-ville de Montréal.

Radiographie, imagerie médicale, biopsie, analyse en laboratoire, c’est en janvier 2016, que la batterie de tests rend le verdict. Marine apprend qu’elle est atteinte du lymphome de Hodgkin (LH), un cancer de lymphocytes anormaux (un type de globules blancs), qui infiltre et affecte les ganglions lymphatiques.

Marine apprend qu’elle est atteinte du lymphome de Hodgkin (LH), un cancer de lymphocytes anormaux…

Comme le nouveau diagnostic est révélé plusieurs mois après la première consultation, le cancer a déjà atteint le stade 4, le niveau le plus avancé et à plus grand risque. Marine n’est pas si étonnée, elle s’y attendait presque puisque la possibilité de cette maladie avait été évoquée lors du parcours médical et flottait comme une mauvaise ombre au tableau.

Malgré l’inquiétude de ses parents et de son jeune frère de qui elle est proche, Marine n’est pas apeurée. Elle concentre toutes ses énergies et son positivisme légendaire à guérir et à affronter ce qui suivra : la chimiothérapie en cinq cycles de vingt-et-un jours. Après discussion et réflexion de concert avec la famille, elle accepte un traitement à l’étude plutôt que celui traditionnel et qui lui causera moins d’impact sur les poumons.

‘Après discussion et réflexion de concert avec la famille, elle accepte un traitement à l’étude…’

Elle se dit fière d’ainsi contribuer à l’avancement de la recherche. Outre la perte de ses cheveux qu’elle trouve difficile, ce sont les douleurs osseuses, effets secondaires, qu’elle trouve le pire. Du côté personnel et social, elle doit vivre l’isolement dans lequel la maladie la plonge forcément. Jeune étudiante, elle est coupée de ses camarades de classe, de son cercle d’amis et des visites à l’extérieur, autant que faire se peut. Elle doit se protéger contre tout risque d’attraper des infections, système immunitaire faible oblige.

Marine est bien encadrée par ses professeurs qui lui prodiguent de la formation et lui fournissent les documents et travaux nécessaires pour qu’elle continue ses études. Ce qu’elle fait avec détermination car elle ne veut pas perdre de temps. Elle réussit son cinquième secondaire dans les délais et se trouve bien heureuse de terminer sa chimio à temps pour son bal des finissants.

Une aide réconfortante

Durant ses séjours à l’hôpital, Marine bénéficie du support indéfectible de Leucan et des bénévoles qui répondent présents lorsque le besoin de parler se manifeste. Ne pas se sentir seule et pouvoir partager et discuter de ses soucis et ses questionnements avec des gens qui s’y connaissent font pour elle une grande différence. De plus, elle apprécie d’être accueillie dans cette partie de sa vie plus confinée avec la remise d’une trousse-réconfort. Quelle belle attention qui fait du bien!

‘Durant ses séjours à l’hôpital, Marine bénéficie du support indéfectible de Leucan et des bénévoles qui répondent présents lorsque le besoin de parler se manifeste.’

Ce qui l’a le plus aidée dans son épreuve, c’est sa participation à deux reprises au Camp Vol d’été Leucan-CSN situé au Centre de plein air Le Saisonnier à Lac- Beauport. Celui-ci accueille les enfants membres de Leucan jusqu’à vingt ans atteints de cancer et qui peuvent être accompagnés de leurs proches parents.

Après y être allée seule la première fois, Marine a invité son frère ravi lors du deuxième séjour. Toute une semaine à vivre des activités estivales et échanger avec des jeunes du même âge qui comprennent et vivent la même chose qu’elle a été très bénéfique pour Marine qui explique s’être trouvée une deuxième famille. Elle conserve depuis de bons amis qu’elle visite régulièrement lorsqu’elle se rend à Québec.

Objectif de vie : vivre

Dans sa deuxième année de cégep en sciences humaines, Marine envisage différentes possibilités pour la suite de ses études. Le domaine de la communication lui semble très attrayant. Étant l’une des porte-parole pour Leucan, cela l’a menée à explorer brièvement, entre autres, l’univers de la radio et de la télévision pour des entrevues.

Marine est très consciente de l’importance de la recherche et que sans elle, elle ne serait peut-être pas dans la même bonne situation de santé que présentement. Le taux de survie relative après cinq ans du LH était il n’y a pas si longtemps de 15%. Grâce aux avancées de la recherche, on avoisine maintenant les 85%. Marine participe à quelques activités de collecte de fonds de Leucan qui ont pour but de financer la recherche clinique en oncologie pédiatrique et offrir des services de soutien à l’enfant atteint et à sa famille. « Leucan m’a aidée et cela me fait plaisir d’aider en retour. »

‘Marine est très consciente de l’importance de la recherche et que sans elle, elle ne serait peut-être pas dans la même bonne situation de santé que présentement.’

Quand on interroge Marine sur son objectif de vie, elle s’exprime avec conviction : « Profiter de la vie au maximum, ne pas rater d’occasions et quand il s’en présente une, je veux juste y aller! »

Défi têtes rasées Leucan à Alexis Nihon

Depuis sa première édition en 2001, le Défi têtes rasées a convaincu 85 000 personnes de dégarnir leur crâne au profit des enfants atteints de cancer. Pour une 3e année consécutive, Alexis Nihon, immeuble détenu et géré par le Fonds de placement immobilier Cominar, participe fièrement au Défi Leucan région Montréal-Laval qui en est à sa 18e édition. Il sera l’hôte de la première séance de rasage le jeudi, 19 avril prochain entre 12h et 15h au niveau métro.

Vous pouvez vous inscrire ou faire un don en ligne en visitant tetesrasees.com ou sur place la journée même de l’activité. Vous aurez certainement la chance de voir le sourire contagieux de Marine, l’éternelle optimiste.

Image: courtoisie de Leucan




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