Plus d’espaces verts
pour les cités de l’avenir
La biodiversité doit être intégrée dans la vision à long terme des villes comme Montréal
Par Roger Joachym
5 décembre 2022
En marge de la conférence des parties à la Convention sur la biodiversité (COP15) qui se tient à Montréal, un collectif de onze groupes environnementaux du sud-ouest de Montréal*, le Collectif en connectivité du sud-ouest de Montréal, se positionne quant à la place que la nature doit occuper dans la ville de demain.
« Nous comptons, dans le sud-ouest de Montréal, quelques grands espaces verts et grands axes de connectivité, mais il importe d’augmenter les superficies dévolues à la nature et de relier ces espaces afin de contribuer à la survie de la biodiversité et d’augmenter l’accès à la nature pour les citoyens, tant pour leur santé mentale que physique. Ces grands espaces verts, comme le parc Angrignon, ont aussi un impact significatif sur la séquestration du CO2 », explique le porte-parole, François Arteau, président de Les amis du parc Angrignon et membre du comité consultatif du Réseau des amis des parcs de Montréal.
Dans des villes de plus en plus denses pour répondre au besoin de croissance de la population et faire un meilleur usage des ressources, les administrations municipales se doivent de remettre la nature au cœur de la ville afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de rendre nos villes plus résilientes face aux phénomènes météorologiques extrêmes grâce aux nombreux services écosystémiques que procure la nature.
Formé dans le sillage des consultations sur le Projet de ville 2050 de la Ville de Montréal, le Collectif en connectivité du sud-ouest de Montréal a présenté en octobre dernier à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) un mémoire en ce sens. Dans le cadre de cet exercice, le Collectif a réalisé un sondage dont les réponses confirment l’importance des espaces verts et naturels pour l’observation et le contact avec la nature, de même que pour la pratique d’activités comme la marche, la course et le vélo. L’une des recommandations vise, par une présence plus grande d’arbres et de plantes indigènes, de créer plus de prés fleuris, de micro-forêts et de corridors écologiques. La biodiversité doit s’intégrer dans la vision des villes, comme Montréal.
* Amis des parcs, Demain Verdun, Écoquartier Sud-Ouest, GRAME, Héritage Laurentien, Les amis du corridor vert d’Hydro Québec à Montréal-Ouest, Les amis du parc Angrignon, Les amis du parc Meadowbrook, La Maison de l’environnement de Verdun, Sauvons la falaise, UrbaNature.
Contact
François Arteau, Les amis du parc Angrignon
lesamisduparcangrignon@gmail.com
Image d’entête : projet de corridor de biodiversité à Saint-Laurent, civiliti, LAND Italia, Table Architecture, Biodiversité ConseilAutres articles sur l’environnement
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Roger Jochym est résident de Westmount depuis plus de 25 ans. Il est le fondateur du Ry Arp Studio, une entreprise dédiée à générer des idées de planification du 21ème siècle qui sont engagées pour regagner la ville à l’échelle humaine, l’entrelacer avec la nature et la revigorer par la culture, les arts et les sciences. Son parcours est celui de l’architecture à McGill et de nombreux projets bâtis, notamment les ailes transfrontalières et internationales de l’aéroport Pierre Elliott Trudeau.
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