Question d’immobilier:
la crainte de l’inspection
L’inspection immobilière pré-vente ne devrait causer aucun stress si elle est bien gérée
Par Joseph Marovitch
Mis à jour le 23 octobre 2025
Il y a quelques années, je vendais une belle propriété au bord d’un lac dans les Laurentides. La propriété recevait de nombreuses visites. Un dimanche, lors d’une visite libre, un acheteur est entré et a parcouru chaque centimètre de la propriété avec un commentaire négatif pour chacun de ces centimètres. Un vendeur supposerait qu’avec tous les commentaires de l’acheteur, il n’y aurait pas d’intérêt ou d’offre d’achat.
J’ai conclu le contraire. Soit un acheteur fait des commentaires négatifs sur un bien parce qu’il veut acheter mais qu’il veut faire baisser le montant demandé par le vendeur, soit l’acheteur est un imbécile. Un acheteur qui respecte l’étiquette devrait soit faire des commentaires positifs, soit ne rien dire du tout.
Et voilà que cet acheteur fait une offre un jour plus tard. L’offre n’était pas mauvaise, mais pas excellente non plus. Après avoir négocié, l’acheteur et le vendeur sont parvenus à un accord sur le prix et l’offre a été acceptée, sous réserve de certaines conditions. L’une de ces conditions était l’inspection.
Lors d’une visite, l’acheteur qui respecte l’étiquette devrait soit faire des commentaires positifs, soit ne rien dire du tout.
Pendant l’inspection, l’acheteur a suivi l’inspecteur tout autour de la maison avec la même attitude négative que lors de la première visite, avec un commentaire négatif pour chaque partie de la maison. Lorsque le rapport d’inspection est finalement arrivé, il indiquait que le toit devait être réparé, que la pression dans l’évier de la cuisine était basse, que la porte du garage ne s’ouvrait pas assez rapidement, que le système électrique n’avait que 200 ampères (ce qui est plus que suffisant), et d’autres problèmes divers. L’acheteur a demandé par écrit, sur la base du rapport, une réduction de 50 000 dollars du prix d’achat.
Il n’y avait aucune indication de dommages structurels importants au niveau du toit, des murs ou des fondations. Il n’y avait aucune indication d’infraction au code ou au règlement, et le rapport contenait peu de photos.
Néanmoins, mon client était inquiet et envisageait d’accorder la réduction demandée. Je lui ai alors suggéré d’effectuer une deuxième inspection avec un autre inspecteur et je lui ai proposé trois inspecteurs très expérimentés, professionnels et bien connus. Mon client a accepté et a choisi l’un des inspecteurs. Le deuxième rapport indiquait, preuves et photos à l’appui, qu’il n’y avait pas de problèmes structurels importants nécessitant des réparations importantes.
Mon client a donc offert à l’acheteur la possibilité d’accepter le bien en l’état au prix proposé ou d’annuler l’offre. L’acheteur a acheté le bien en l’état, au prix proposé à l’origine. L’acheteur essayait d’utiliser l’inspection pour réduire le prix et n’y est pas parvenu.
Un vendeur accepte une offre de vente pour sa maison, à des conditions qui incluent une inspection. Beaucoup de personnes expérimentées qui ont vendu plus d’une maison connaissent le sentiment inhérent à l’inspection : « Que se passera-t-il si ma maison a un défaut dont je n’étais pas au courant ? Que se passera-t-il si les fenêtres sont endommagées, si les fondations sont fissurées ou si le foyer dégage de la fumée dans la maison ? Que se passera-t-il s’il n’y a aucun problème en dehors de ceux élucubrés par l’acheteur pour obtenir une réduction de prix ? « Ce sont toutes des préoccupations raisonnables, mais qui ne méritent pas d’inquiéter le vendeur si elles sont traitées correctement.
‘Si un problème est détecté lors d’une inspection, l’acheteur est tenu de fournir au vendeur une copie complète du rapport d’inspection et un document écrit indiquant la nature du problème et ce qu’il souhaite faire pour remédier à la situation.’
Les problèmes légitimes qui peuvent dévaluer la valeur d’une maison peuvent causer des maux de tête que vous n’avez pas à gérer si vous ne le souhaitez pas. Les problèmes non fondés peuvent être facilement détectés par un œil expérimenté.
Si un problème est détecté lors d’une inspection, l’acheteur est tenu de fournir au vendeur une copie complète du rapport d’inspection et un document écrit indiquant la nature du problème et ce qu’il souhaite faire pour remédier à la situation. L’acheteur peut demander une réduction de prix ou demander au vendeur de réparer les dommages à la satisfaction de l’acheteur, ou encore annuler la vente.
Si l’acheteur demande une réduction de prix précise, le vendeur doit demander à quelques entrepreneurs de fournir des devis pour les travaux. Ces devis permettront de valider si le travail est nécessaire et de déterminer quel en sera le coût. Si le problème est légitime, l’acheteur et le vendeur peuvent généralement parvenir à un compromis. Si le problème n’est pas justifié, le vendeur doit décider s’il veut vendre et s’il est prêt à faire un compromis ou non. Le vendeur doit également deviner la détermination de l’acheteur pour savoir s’il va essayer d’annuler la vente ou non.
Ce genre de situation n’est pas difficile à résoudre pour un courtier immobilier expérimenté ou une personne expérimentée qui a acheté et vendu plusieurs propriétés.
L’essentiel est que, si la maison présente un problème susceptible de dévaluer sa valeur, il convient de régler la question en réduisant le prix ou en réparant les détériorations. C’est aussi simple que cela car on ne peut pas vendre une maison qui a des défectuosités sans que cela nous retombe sur le nez.
Une autre façon d’atténuer les problèmes découverts lors d’une inspection est de :
- Faire une pré-inspection afin de prévenir tout problème de renégociation.
- Tout ce qui est relevé durant la pré-inspection doit être indiqué dans la déclaration du vendeur.
Quand un acheteur présente une promesse d’achat, il est tenu d’examiner et de joindre la déclaration du vendeur à cette promesse. Si le vendeur signe cette déclaration, cela signifie qu’il est conscient des problèmes mentionnés et les accepte, et qu’il a offert un prix prenant en compte ces problèmes. Par conséquent, il ne devrait pas y avoir de renégociation. Si des problèmes importants sont découverts lors de l’inspection, autres que ceux figurant dans la déclaration, une renégociation pourrait être nécessaire.
‘Si la maison présente un problème susceptible de dévaluer sa valeur, il convient de régler la question en réduisant le prix ou en effectuant les réparations.’
Cependant, l’acheteur peut faire toutes les demandes qu’il souhaite. Le vendeur dispose de trois options face à la demande de l’acheteur, qu’il s’agisse d’une réduction de prix ou d’une réparation : il peut accepter ou négocier une réduction de prix, accepter de réparer le problème ou refuser d’agir. Dans ce dernier cas, l’acheteur a alors le droit d’accepter la propriété dans l’état ou d’annuler son offre.
Les informations contenues dans ces articles sont un résumé. Si vous avez des questions, des commentaires ou souhaitez en discuter davantage, veuillez consulter la section des commentaires en bas de page ou me contacter directement. Pour consulter les articles précédents, cliquez ici.
L’état du marché
Cette semaine, il y a beaucoup d’actualités sur le marché immobilier. Cependant, les informations semblent contradictoires. Selon Robert Hogue, économiste en chef de RBC et auteur du Rapport économique RBC, le marché immobilier canadien pourrait ne pas connaître une reprise rapide, car, selon ses mots, « le marché immobilier restera contenu, car les défis persistants liés à l’accessibilité financière, l’incertitude économique et les disparités régionales continuent de peser sur l’activité du marché ».
Le taux d’inflation annuel du Canada a augmenté récemment pour atteindre 2,4 % en septembre, contre 1,9 % en août. Cette hausse crédibilise les prévisions de M. Hogue et pourrait freiner une nouvelle baisse des taux d’intérêt dans les jours à venir, ce qui affectera la demande alors que les coûts de possession commenceront à augmenter.
Selon le récent Rapport RBC, les reventes ont chuté de 1,7 % au Canada, avec une baisse des prix en Colombie-Britannique et en Ontario, tandis qu’au Québec et dans les provinces de l’Atlantique, les prix continuent de croître. L’incertitude économique globale liée aux tensions en Europe, au Moyen-Orient et aux États-Unis contribue à maintenir un climat volatil pour le marché immobilier.
‘Le taux d’inflation au Canada a atteint 2,4% en septembre, contre 1,9% en août, ce qui pourrait freiner la baisse des taux d’intérêt dans les jours à venir et affecter la demande, alors que les coûts de possession augmentent.’
Comme mentionné dans plusieurs rapports précédents sur l’état du marché que j’ai rédigés, le thème est le même. Le marché, à l’heure actuelle, semble stable au Québec grâce à des taux d’intérêt bas et à une hausse des valeurs des propriétés. Toutefois, le marché à travers le Canada, y compris au Québec, serait plus dynamique si les prix des propriétés étaient plus abordables.
Cependant, acheteurs et vendeurs doivent faire preuve de prudence et utiliser des stratégies et des outils pour se protéger des fluctuations des taux et de l’inflation causées par des enjeux mondiaux et politiques imprévisibles et incertains. Il existe plusieurs stratégies de vente permettant d’augmenter l’intérêt et les offres. De même, il existe plusieurs outils pour les acheteurs afin de minimiser les risques liés aux ralentissements économiques et aux créanciers.
Pour toute discussion supplémentaire, laissez un commentaire ou contactez-moi directement.
Je vous souhaite une excellente semaine !
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