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Mensonges et vérité sur
les questions de science

Diviser pour mieux régner : la désinformation et la haine à l’ère des médias instantanés

Par John K. White

Traduction adaptée de l’article original en anglais publié le 5 décembre 2020

Il est particulièrement important en temps de crise de s’assurer que ce que nous lisons et partageons est véridique, en examinant de manière critique les données et les analyses disponibles. Le clavardage quotidien non-informé est particulièrement dangereux en temps de conflits, de catastrophes ou de pandémie infectieuse. Imaginez un jeu de téléphone arabe avec des milliards de connexions via Internet. Il y a de fortes chances que la version finale du message qui sort à l’autre bout ne ressemble pas à l’original, altéré par des erreurs systémiques et les partis pris de chacun des relayeurs. Comment faire pour séparer la vérité de l’information erronée, les faits de la fiction ?

Il est particulièrement important en temps de crise de s’assurer que ce que nous lisons et partageons est véridique, en examinant de manière critique les données et les analyses disponibles.

Aux défauts systémiques des communications interpersonnelles s’ajoutent des perceptions différentes du sens et des nuances de langage qui multiplient l’imprécision de nos messages. La nature de la connaissance et de la compréhension est brouillée par la subjectivité inhérente et nos propres préjugés et, dans bien des cas, il est difficile de distinguer le vrai du faux. La terre est-elle plate ? Le soleil est-il en orbite autour de la terre ? La pandémie a-t-elle été créée par un laboratoire de virologie dans le cadre d’un complot du gouvernement chinois ? Hélas, la capacité de pouvoir se référer à une autorité quelconque s’est perdue dans notre monde anti-intellectuel. « Cui bono ? À qui cela profite-t-il ? » est toujours la première question à se poser, et « Peut-on vérifier ces affirmations de manière indépendante ? » est la suivante.

Il est certain qu’un scepticisme sain est essentiel et que nous devons toujours nous méfier de la source et de la motivation des messages que nous recevons. Mais nous nous en remettons tous à d’autres, à nos mandataires de confiance. À moins d’avoir été là, comment peut-on savoir pour sûr ? Et alors qu’il devient de plus en plus difficile d’entendre autre chose que nos propres voix dans ces chambres à écho que sont les réseaux sociaux, les yes-men et les fermes de trolls y sont présentes partout, amplifiant les absurdités.

Sur les épaules de géants

Le premier message téléphonique a été transmis en 1876 par Alexander Graham Bell qui, après avoir renversé de l’acide sur sa jambe, a appelé son assistant dans la pièce voisine avec une inquiétude apparemment contrôlée : « M. Watson, venez ici, je voudrais vous voir ». Beaucoup d’entre nous ont appris cette histoire à l’école. Moins connu est l’endroit où le téléphone a été inventé, Brantford ou Boston étant généralement indiqués comme lieux de l’invention. En fait, Bell n’était pas l’inventeur du téléphone, un exploit que l’on doit à l’italien Antonio Meucci, environ 20 ans plus tôt, à New York (Résolution 269 du 107e Congrès américain).

Que l’inventeur est été Meucci, Bell ou quelqu’autre prétendant, un téléphone fonctionnel n’aurait pas vu le jour sans les scientifiques et ingénieurs qui les ont précédés, dont l’Italien Alessandro Volta (pour la pile électrique), l’Anglais Michael Faraday (pour l’induction) et l’Américain Joseph Henry (pour le relais électromagnétique) pour n’en citer que trois. Comme l’a dit Newton, « Si j’ai pu voir plus loin, c’est en me tenant sur les épaules de géants qui m’ont précédé.

Aujourd’hui, des milliards d’entre nous utilisent quotidiennement le courrier électronique, un outil qu’un groupe de chercheurs financé par le gouvernement américain a inventé. Le premier message Internet a été envoyé le 29 octobre 1969, de Los Angeles à San Francisco, en utilisant Arpanet, un nouveau protocole de commutation de paquets envoyés d’ordinateur à ordinateur et développé pour l’usage de l’armée américaine.

Heureusement, même si le premier message sur Internet a été plutôt décevant – “LO”, les deux premières lettres du mot “LOGIN”, car l’ordinateur de Stanford a planté après que Kline eu envoyé la deuxième lettre – et qu’il n’a pas été aussi évident que l’appel au secours de Bell – l’impact a été tout aussi important puisque le nombre de connexions Internet est passé de deux à l’origine, à 15 en 1971 et 37 un an plus tard, pour atteindre plusieurs milliards aujourd’hui.

La pandémie de COVID-19

Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – un organisme composée de 194 nations membres qui se consacrent à promouvoir la santé, à assurer la sécurité dans le monde et à servir les personnes vulnérables, comme le stipule sa mission – a déclaré que l’épidémie de la COVID-19 était devenue une pandémie. Les gens n’ayant pas encore pleinement pris conscients des dangers, les défilés de la Journée internationale des femmes ont été célébrés le 8 mars dans les rues de Madrid et d’autres villes, tandis qu’aux États-Unis, les affaires ont continué comme à l’habitude, un membre du Congrès déclarant même « C’est le moment idéal pour sortir et aller dans un restaurant local ». En Angleterre, malgré la déclaration de l’OMS, les courses de chevaux annuelles de Cheltenham ont eu lieu du 10 au 13 mars. Par la suite, une situation d’urgence nationale a été déclarée aux États-Unis le 13 mars 2020, tandis que le Royaume-Uni a fermé ses portes dix jours plus tard.

‘La nature de la connaissance et de la compréhension est brouillée par la subjectivité inhérente et nos propres préjugés et, dans bien des cas, il est difficile de distinguer le vrai du faux.’

Les pays du monde entier ont instauré des mesures de confinement restrictives, privant temporairement les citoyens de leurs libertés fondamentales, pour combattre un ennemi invisible et pernicieux. En Irlande, les défilés annuels de la Saint-Patrick ont été annulés dans tout le pays et les pubs ont été fermés. Vous savez que c’est sérieux lorsque les Irlandais annulent une fête. La contagion s’est par la suite répandue et les décès se sont multipliés de façon exponentielle, dans un premier temps, puis se sont stabilisés dans la plupart des pays. Fin avril, on comptait 3,3 millions d’infections et 230 000 décès à travers le monde. Le 1er mai a été marqué par une joie discrète, car beaucoup de personnes en Europe ont pu sortir de leur domicile pour la première fois depuis plus de six semaines.

Une campagne de désinformation anti-science

Une semaine après la déclaration de l’OMS, le président américain Donald Trump a affirmé, lors d’une réunion d’information à la Maison Blanche le 19 mars 2020, que « personne ne pouvait prévoir qu’il y aurait une pandémie de cette ampleur », un mensonge aussi grossier qu’effronté, et qui sème les graines du manquement au devoir d’un gouvernement qui se lave les mains de toute responsabilité.

Des accusations envers la Chine ont par la suite été assemblées à la hâte. Dans une interview à Reuters le 29 avril, M. Trump a affirmé que le virus était un stratagème électoral chinois, déclarant que « la Chine fera tout ce qu’elle peut pour me faire perdre la course à la présidence ». Le lendemain, lors d’un briefing à la Maison Blanche, il affirmait avoir vu des preuves que le virus avait été créé dans un laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan. Lorsque pressé de partager ces preuves, il refusa de donner des précisions, ajoutant « Je n’ai pas le droit de vous le dire ». On peut se demander comment l’origine de l’une des plus grandes urgences sanitaires de l’histoire moderne ne justifierait pas une divulgation complète !

Les récriminations contre la Chine se sont poursuivies jusqu’aux élections américaines en novembre, dans le contexte d’une campagne de désinformation anti-science. Personne ne devrait s’étonner que ces revendications furent répétées encore et encore dans les mois qui suivirent, une tactique tirée du manuel de propagande de Joseph Goebbels qui, sans être le pionnier de la “vérité illusoire”, connaissait l’importance de répéter un mensonge assez souvent pour qu’il devienne vérité.

‘Les tweets sensationnalistes et les extraits sonores des tabloïds sont destinés à provoquer la désinformation et assurer une rhétorique frénétique et des divagations anti-intellectuelles…’

La même affirmation que le gouvernement chinois était responsable fut reprise par divers experts de la droite américaine. On n’a jamais su comment ces experts pouvaient proclamer en savoir davantage que l’agence conçue pour superviser les travaux sur la santé dans le monde ou les services secrets des États-Unis, qui ont répliqué que le virus n’était ni fabriqué par l’homme ni génétiquement modifié. Certains dans l’administration américaine ont même suggéré que la COVID-19 était une arme biologique, une accusation sortie tout droit d’un film hollywoodien.

Bien sûr, Trump n’avait pas vraiment intérêt à creuser plus profondément de manière systématique pour établir les faits, préférant semer la division avec des mensonges, des insinuations et des demi-vérités. C’ètait lui face à l’ancien ordre mondial, luttant contre un réseau chinois maléfique et les tentacules du chaos qui s’étendent partout pour s’opposer à lui. Les tweets sensationnalistes et les extraits sonores des tabloïds sont destinés à provoquer la désinformation et assurer une rhétorique frénétique et des divagations anti-intellectuelles, plaçant ainsi la société américaine dans un état permanent de rébellion.

Pseudo-science et fausses nouvelles

Répondant aux affirmations du président Trump selon lesquelles les États-Unis n’étaient pas responsables des ravages causés à son économie, un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Geng Shuang, a déclaré le 30 avril : « Certains hommes politiques américains ont ignoré les faits et diffamé la Chine pour tenter de se soustraire à leur responsabilité et à leur incompétence dans la lutte contre la pandémie ». Est-ce que les accusations colériques de Trump ont servi à masquer le fait d’être inadéquat face à une avalanche de nouvelles alarmantes ? Certaines “nouvelles” sont clairement fausses et propagées par des journalistes poursuivant un agenda biaisé. Il est déjà difficile de suivre l’actualité au fur et à mesure que des informations provenant de toutes sources sont diffusées, mais encore plus difficile en cas de manipulations.

‘Il est déjà difficile de suivre l’actualité au fur et à mesure que des informations provenant de toutes sources sont diffusées, mais encore plus difficile en cas de manipulations.’

La pseudo-science et les fausses nouvelles peuvent être dangereuses et même mortelles. Nous sommes tous disposés à suivre des directives, et même souvent obligés de le faire en période d’incertitude, mais nous espérons tous que nos dirigeants savent ce qu’ils font. Grâce en partie à Marie Curie, nous savons que les rayonnements de haute énergie sont nocifs (rayons gamma, rayons X, UV). Elle et sa fille Irène, toutes deux prix Nobel, sont mortes de leucémie, après avoir laborieusement séparé la matière radioactive de leurs minerais. Madame Curie, qui a été la première à utiliser les rayonnements pour des diagnostics par imagerie, n’aurait pas voulu que quelqu’un ingère du radium.

La science n’a rien de magique

Également appelé principe de simplicité, Le Rasoir d’Ockham est une proposition qui veut que des explications simples soient préférables à des conspirations élaborées. L’homme a-t-il vraiment marché sur la lune ? Il existe de nombreux témoignages en ce sens, et vous pouvez même faire rebondir un laser sur la lune pour mesurer la distance terre-lune en utilisant un des miroirs laissés par les astronautes. Nous pouvons également être sûrs que la Terre n’est pas plate, ni soutenue par un anneau d’éléphants debout sur une grande tortue. Personne n’a besoin de perdre du temps à débattre de cette certitude.

Aristote croyait que les objets lourds tombent plus vite que les objets légers, et beaucoup de gens pensaient comme lui jusqu’à ce que Galilée et Newton démontrent que la gravité ne faisait pas de différence entre une plume et un boulet de plomb. Il a fallu attendre 1971 pour que le commandant d’Apollo 15, David Scott, lâche une plume de faucon de 30 grammes et un marteau en aluminium de 1,3 kilogramme sur la lune pour vérifier l’énoncé de Galilée et de Newton.

Le physicien des particules et professeur de sciences de l’université de Manchester, Brian Cox, a ensuite reproduit la même expérience sur terre dans une chambre d’essai de la NASA de la taille d’un silo pour confirmer le même résultat (Cox a utilisé une plume et une boule de bowling). Sans résistance au vent, les deux objets tombent ensemble et touchent le sol en même temps.

Semer le doute et la division

La politique de désinformation n’est jamais une quête de la vérité. Elle nous parle plutôt du président Biden, du gouvernement qui veut interdire la possession d’armes, des Russes contre l’Occident, de l’Islam contre l’Occident, et de la Chine contre l’Occident. Allons-nous gaspiller encore une autre génération à se haïr les uns les autres ? Pourquoi tant de clavardage sur ce qui est évident pour tous ? Pour semer le doute et la division. Pour éviter de poser les questions les plus difficiles, comme par exemple pourquoi les soins de santé universels ne sont-ils pas un droit humain fondamental, pourquoi le travail n’est-il pas accessible à tous (une semaine de travail de quatre jours est une solution évidente au chômage), ou pourquoi la nation supposément la plus riche du monde n’était-elle pas préparée à une pandémie ?

La véritable histoire ici est celle de la désinformation. Il s’agit de débattre d’absurdités pour semer le doute sur l’authenticité et les faits évidents. Et qui sont-ils, ces diaboliques mondialistes qui veulent vous enlever vos armes et vous tamponner 666 sur le front ? Les Illuminati ? Les Gnomes de Zurich ? Ou plutôt de riches libertaires qui veulent conserver leurs milliards dans leurs comptes offshore. Malheureusement, personne ne s’émeut outre mesure lorsque Jeff Bezos gagne suffisamment en un mois pour couvrir les coûts de santé des États-Unis. Ou que la richesse des milliardaires américains a fait un bond de près de 400 milliards de dollars au moment même où plus de 30 millions d’Américains perdaient leur emploi. La réponse la plus simple est souvent la meilleure. La coopération mondiale n’est pas le début d’un gouvernement mondial.

‘La véritable histoire ici est celle de la désinformation. Il s’agit de débattre d’absurdités pour semer le doute sur l’authenticité et les faits évidents.’

Comment peut-on être sûr que la COVID-19 a débuté dans un marché de Wuhan ? Il faut s’en remettre aux experts qualifiés, car c’est l’explication la plus crédible, basée sur les meilleures preuves disponibles à ce jour. Pourquoi croire une vague affirmation selon laquelle “certaines personnes pensent probablement que c’était dans un laboratoire”, même si cette hypothèse est souvent répétée par les médias sociaux ? Il en va de même pour le 5G qui serait la cause du coronavirus, ou les idées farfelues sur l’injection d’eau de Javel et de lumière UV.

Il est ainsi peu probable que Bill Gates ait créé le virus de la COVID-19 pour pouvoir nous vacciner tous afin de s’enrichir encore ou pour contrôler la population et introduire un gouvernement mondial parce qu’il est athée et de mèche avec le roi des mondialistes, George Soros. On peut avoir des réserves concernant la fortune que Gates a accumulé et le peu d’impôts que lui et d’autres milliardaires paient, mais il n’a pas créé un virus pour gagner encore plus de milliards en vendant des vaccins à micropuce. Cependant, chacun peut “consulter” le plan infâme de Gates en ligne sur sa plateforme de désinformation favorite. Certains des commentaires sont même grammaticalement corrects.

La réalité doit l’emporter sur la fiction

La presse a un problème de manque de rigueur. Tout le monde a un agenda, altruiste ou non, et il faut tenir compte des ressources limitées ou des échéances serrées. Mais la réalité doit l’emporter sur la fiction. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous disposons d’une littérature universitaire évaluée par des pairs. Cela ne signifie pas que tous les articles traitant de la nature ou de la physique appliquée sont entièrement exacts, mais les risques de partialité sont réduits au minimum. Bien sûr, nous pouvons tous nous tromper, comme lorsque nous pensions que la terre était plate, que le soleil était en orbite autour de la terre, ou la fausse théorie de la gravité d’Aristote, dont la validation n’a pas été contestée pendant près de deux millénaires. La science construit et détruit, mais elle est toujours en quête de vérité. C’est pourquoi nous exigeons des références et que la supercherie n’est pas admissible.

‘La science construit et détruit, mais elle est toujours en quête de vérité. C’est pourquoi nous exigeons des références et que la supercherie n’est pas admissible.’

Lorsque la quasi-totalité de la littérature scientifique évaluée par des pairs affirme que la terre se réchauffe, nous devrions en prendre bonne note. Même un sceptique du changement climatique, Richard A. Muller, professeur de physique à Berkeley, confirme que le réchauffement anthropomorphique est bien réel. Il a fait sa propre analyse, en remontant le relevé des températures jusqu’en 1753, en utilisant les données des stations et des données indirectes telles que les cernes des arbres et la croissance des coraux, corroborant les données du GIEC qui lient l’augmentation de la température moyenne mondiale à une augmentation incontestable du dioxyde de carbone atmosphérique. Comme l’a déclaré Muller, « l’accord parfait entre le réchauffement et les émissions de CO² suggère que la plus grande partie – peut-être la totalité – du réchauffement des 250 dernières années a été causée par les humains ».

Il est intéressant de noter que Muller a constaté que les températures n’avaient augmenté qu’aux deux tiers des 36 866 stations d’enregistrement dans l’étude des données recueillies dans le monde entier, mais qu’elles avaient en fait diminué dans l’autre tiers, démontrant ainsi que les températures locales ne peuvent pas être utilisées pour extrapoler une température mondiale moyenne. Le climat ne doit pas être confondu avec la météo, comme le font souvent les sceptiques du changement climatique.

Des charlatans menacent notre avenir

Peut-être avons-nous besoin d’une correction culturelle, de pair avec la prochaine correction des marchés boursiers, afin de réaligner les pratiques durables avec les ressources existantes. Au cours des deux derniers mois, les plus chanceux d’entre nous ont appris à vivre avec moins et à conserver l’essentiel. « De quoi ai-je besoin en moins ? » est devenu un mantra de reconnaissance.

Dans tous les cas, nos défenses doivent être étayées par une science objective et un plan concerté pour prendre des décisions claires. Dans certains cas, la voie à suivre reposera sur des connaissances, possiblement incomplètes, mais jamais sur des inepties. Les charlatans ne méritent pas d’être les protagonistes de notre avenir. Les escrocs ne vendent que des rêves fanés.

‘Peut-être avons-nous besoin d’une correction culturelle, de pair avec la prochaine correction des marchés boursiers, afin de réaligner les pratiques durables avec les ressources existantes.’

La terre n’est pas plate. Le soleil n’est pas en orbite autour de la terre. Neil et Buzz ont bien marché sur la lune comme dix autres astronautes après eux. La pandémie n’était pas un complot du gouvernement chinois. Répéter des mensonges ne fait pas de vous un rebelle. Cela démontre seulement que vous êtes quelqu’un dont l’opinion n’a aucun sens. Lorsque vos preuves sont biaisées, vos autres déclarations deviennent inadmissibles, fruit d’un arbre empoisonné. Les faits n’ont pas besoin de passer un test d’approbation. Comme l’a judicieusement noté Marie Curie, « Rien dans la vie n’est à craindre, il faut seulement le comprendre ». Nous avons besoin de plus de rigueur scientifique et de moins de bêtises.

La vérité existe. Nous devrons peut-être chercher longtemps, mais nous devons chercher en se fiant à la science, en se méfiant des mensonges, et sans se laissez gagner par la haine.

Image d’entête : Photopin.com

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John K White – WestmountMag.ca

John K. White, ancien professeur de physique et d’éducation à l’University College Dublin et à l’Université d’Oviedo, est le rédacteur en chef du service d’information sur l’énergie E21NS et l’auteur de Do The Math ! On Growth, Greed, and Strategic Thinking (Sage, 2013). Do The Math ! est également disponible dans une édition Kindle. Il peut être contacté à l’adresse suivante : john.white@ucd.ie.



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