summertime

Question d’immobilier:
Le marché estival

L’été est-il une bonne période de l’année pour vendre une propriété ?

Par Joseph Marovitch

19 mai 2022

La vérité est que la valeur des biens immobiliers augmente toujours, à moins qu’il n’y ait un problème tel que la guerre, le terrorisme ou la politique. Tant que l’économie est bonne ou forte et que la situation politique est stable, la valeur de l’immobilier augmente. Cela signifie que plus on garde une propriété longtemps, plus on obtient de la valeur. Cependant, il arrive que l’on doive vendre, par exemple lorsqu’on se marie ou que l’on a des enfants, que les enfants déménagent ou que l’on prend sa retraite, pour des raisons financières, etc.

Si l’on considère ce cycle de vie, tout moment où l’on doit vendre est un bon moment tant que le prix demandé pour la propriété se situe dans la fourchette du marché. Si le prix moyen dans une région donnée se situe entre 800 000 et 1,2 million de dollars, le prix de la propriété, en fonction de son état, devrait se situer dans cette fourchette.

Si le prix demandé est inférieur à 800 000 $, la propriété se vendra rapidement, mais on perdra de l’argent. Si le prix est supérieur à 1,2 million de dollars, la propriété prendra du temps à vendre, risquant même de ne pas se vendre du tout, et on ne fera pas d’argent. Vendre dans la fourchette du marché signifie que l’on obtiendra le plus haut montant possible pour la propriété.

Les acheteurs ne sont motivés et excités que durant une courte période de l’été, du 1er juin au 15 juillet en moyenne.

Compte tenu de ce qui précède, en quoi la vente en période estivale est-elle différente ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?

Les avantages sont que la propriété se montre mieux en été, avec la verdure, la température clémente et les jours ensoleillés. Les acheteurs sont dans un bien meilleur état d’esprit s’ils n’ont pas à porter manteaux et bottes. La visite à l’extérieur est plus agréable et ajoute à l’excitation des acheteurs qui n’ont pas besoin de se réchauffer avant de visiter la propriété.

Le côté négatif est que les acheteurs ne sont motivés et excités que durant une courte période de l’été, du 1er juin au 15 juillet en moyenne, lorsque les vacances des travailleurs débutent et que les gens partent en voyage. De la mi-juillet à la fin août est la période où le nombre d’acheteurs et de vendeurs de maisons est le plus faible. Tout le monde part en vacances et ceux qui restent en ville en profitent pour visiter des amis, de la famille et faire des barbecues, et ne veulent pas être dérangés par visites et des regards indiscrets. Lorsque septembre arrive, les gens retournent au travail et le marché recommence à prendre de l’ampleur, et les achats et les ventes recommencent.

En guise de conclusion, je souhaite à tous les lecteurs de cette chronique les plus agréables des vacances, car nous avons tous besoin et méritons ce bel été après toutes les épreuves de ces deux dernières années. À la vôtre !

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Prochain article : Nouvelles règles à venir pour les courtiers, les vendeurs et les acheteurs


État du marché immobilier

Le taux d’inflation a atteint 6,8 %, le plus haut niveau depuis 1991. Si l’on combine le taux d’inflation avec la hausse des taux d’intérêt, nous avons maintenant les conditions favorables à une récession.

Si c’est le cas,il faut s’attendre à ce qu’un plus grand nombre de propriétés arrivent sur le marché et à ce que les prix baissent à mesure que la demande diminue en raison de la baisse du revenu disponible. Sans l’incitation des faibles taux d’intérêt, les investisseurs d’entreprise et les spéculateurs amateurs ne seront pas aussi prompts à acheter des biens immobiliers. Les acheteurs seront ceux qui doivent déménager.

‘Le taux d’inflation a atteint 6,8 %, le plus haut niveau depuis 1991.’

C’est une opportunité pour les acheteurs car il y a de moins en moins de scénarios d’offres multiples. Les zones les plus touchées par cette situation seront les banlieues éloignées du centre-ville. Dans toute les municipalité, la demande est plus forte pour les propriétés situées à proximité des centres-villes.

Les banlieues comme Ville Saint-Laurent, Dollard des Ormeaux, Lachine, Kirkland, Dorval et d’autres sont celles où les prix risquent de baisser ainsi que la demande. Il y a de fortes chances pour que les quartiers limitrophes du centre-ville, tels que Westmount, NDG, Outremont, Montréal Ouest et Griffintown, continuent à connaître une hausse des prix et une demande constante, mais avec moins de scénarios d’offres multiples, voire aucun.

Passez une excellente semaine, et restez en sécurité.


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Image d’entête : S O C I A L . C U T – Unsplash
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Joseph Marovitch - WestmountMag.ca

Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com


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