Lieux de Westmount :
L’avenue Argyle
L’histoire derrière le familier : L’avenue Argyle est pleine de surprises, dont un refuge d’oiseaux oublié
Par Michael Walsh
3 avril 2021
… la ville pouvait encore projeter des ombres remplies de figures mystifiantes issues de son passé, dont l’emprise sur le présent pouvait être ressentie certains jours étranges, lorsque les rues étaient sombres de pluie et d’idées néfastes.
– Christopher Fowler, Ten Second Staircase
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à “Argyle” (ou à la prononciation britannique “ah guile”) ? Mon plus ancien souvenir est de porter des chaussettes Argyle à motifs avec des rayures contrastées. Ce n’est que bien des années plus tard que j’ai appris que ce motif était basé sur la branche Argyll du clan écossais Campbell. Il est intéressant de noter que le mot désigne également un récipient en forme de cafetière pour servir de la sauce chaude, avec le bec verseur près du fond.

Saucière Argyle • Image : eBay
On attribue sa conception à John Campbell, le cinquième duc d’Argyll, et à sa femme Elizabeth Gunning, comme moyen de garder la sauce chaude pendant les hivers écossais.
Ayant suffisamment divergé, portons notre attention sur la toponymie de la rue.
La rue a (très probablement) été nommée en l’honneur de John Campbell, neuvième duc d’Argyll et quatrième gouverneur général du Canada (1878-1883). Il a épousé la princesse Louise, quatrième fille de la reine Victoria. Pendant qu’ils étaient en fonction, ils ont contribué à la création de la Société royale du Canada, de l’Académie royale des arts du Canada et de la Galerie nationale du Canada.

Le duc d’Argyll (1845-1914) • Image : domaine public
On se souvient de la princesse Louise pour ses écrits et ses œuvres artistiques, dont une statue de la reine Victoria qui orne l’entrée de l’École de musique Schulich de l’Université McGill, sur la rue Sherbrooke à Montréal.
À l’origine, la rue traversait plusieurs propriétés et ce n’est qu’en 1989 que la ville de Westmount en a obtenu la propriété totale. En fait, la rue est pleine de surprises – y compris un sanctuaire d’oiseaux oublié depuis longtemps.
Commençons l’histoire par les premiers efforts pour transformer un chemin rural vallonné en la rue telle que nous la connaissons aujourd’hui.
La première mention de l’avenue Argyle apparaît dans les procès-verbaux du conseil municipal, en mai 1877, dans le cadre d’une discussion portant sur la projection de la rue vers le sud, de la Côte-Saint-Antoine à la limite sud de la municipalité.
La rue a été arpentée, enregistrée officiellement et acquise par la ville en 1887 et sa pente montagneuse a été réduite en 1891. La ville, à la recherche d’un emplacement permanent pour l’hôtel de ville, s’est vue offrir un terrain à l’angle de la Côte Saint-Antoine et de l’avenue Argyle par M. T. J. Claxton en 1892. La rue était alors utilisée par l’une des lignes de la Mountainside Railway Company ; en contrepartie, la compagnie assurait le nivellement de la rue à ses frais.
Les premières maisons ont été construites en 1893 par H. J. Jackson. Un an plus tard, la rue a été macadamisée et payée par les propriétaires de façade en quatorze versements annuels. L’année suivante, des conduites d’eau et des tuyaux de drainage ont été posés sur toute la longueur de la rue.
‘En 1898, le jardinier de la résidence Earle, sur l’avenue Argyle, met au jour un lieu de sépulture des Premières Nations.’
En 1897, il fut proposé d’aménager un espace public à l’angle de la rue Sherbrooke et du chemin de la Côte-Saint-Antoine, jusqu’à la ligne de l’avenue Argyle.
En 1898, un jardinier de la résidence Earle, sur l’avenue Argyle, met au jour un lieu de sépulture des Premières Nations :
« Le nouveau (lieu de sépulture) se trouve… sur une surface d’environ 600 mètres sur 300, presque délimitée par les avenues Argyle, Montrose et Aberdeen et le boulevard… Il y a quelques années, des restes humains ont été découverts près de la surface, dans l’angle de l’avenue Argyle, un peu à l’ouest de la résidence de M. Earle. Earle… Par ailleurs, un autre squelette a été trouvé, également enterré en surface… juste à l’est de la résidence de M. John MacFarlane, sur l’avenue Montrose, pendant le creusement d’un parterre de fleurs…”
A New Hochelagan Burying-Ground, W. D. Lighthall, 1898
D’autres rues adjacentes furent projetées et reliées à l’avenue Argyle : Montrose en 1900, l’avenue Westmount et le Boulevard en 1902.

Parc Argyle • Image : Michael Walsh
Combien de résidents de Westmount connaissent le parc Argyle – ou savent où se trouve ce parc ? En 1905, la ville a fait l’acquisition, au coût de 5 mille dollars, d’un terrain de forme triangulaire délimité par le boulevard et les avenues Argyle et Westmount et réservé comme parc public.
Procès-verbal du conseil municipal, 1905
Il semble que la ville n’ait pas ménagé ses efforts pour embellir cette parcelle de terrain :
« Le parc Argyle, à Westmount, qui, depuis six ans, n’est un sanctuaire d’oiseaux que de nom, sera bientôt confortablement équipé pour les membres de l’espèce à plumes… La Société de protection des oiseaux de la province de Québec… a reconnu l’attrait du parc Argyle comme sanctuaire… Ses membres souhaitent depuis quelque temps étudier la valeur de la distribution de bains d’oiseaux… dans le cadre de leur programme d’activités. Ils en ont donc fait fabriquer une récemment et l’ont offerte à la Ville de Westmount. Avec ce cadeau a été transmise la recommandation que le bain soit placé dans le parc Argyle. »
« Dès que le sol sera dégelé, un système de drainage sera mis en place au parc Argyle, relié à la baignoire pour oiseaux, un bassin en ciment sur un piédestal de cinq pieds. Un robinet à l’intérieur du bain permettra de fournir de l’eau fraîche aux oiseaux chaque jour… le bain sera marqué d’une inscription appropriée…”
Montreal Gazette, 7 février 1927.

Plaque décorative sur l’avenue Argyle • Image : Michael Walsh
Étonnamment, en 1908, un deuxième parc public fut créé par l’acquisition de la propriété délimitée par le chemin de la Côte-Saint-Antoine, l’avenue Argyle, la rue Sherbrooke et l’avenue Kensington – un règlement est promulgué à cet effet la même année. L’année suivante, le secteur situé entre les avenues Clarke et Argyle est nommé “Garden Point” et rebaptisé parc Vimy en 2017.
Enfin, en 1989, l’acquisition totale de l’avenue Argyle a eu lieu lorsque la ville de Westmount a pris le contrôle du dernier lot de la rue.
Une longue rue avec une histoire encore plus longue. Changeons de sujet et découvrons certains des premiers résidents de la rue.
413 Argyle
Peter W. McLagan, société Peter F. McLagan Ltd, exportateur de fromage et de beurre (1899)
F. William Frith, maître classique, Bishops College School (1934)
415 Argyle
F. Fowler, exportateur de fruits et légumes (1901)

Severin Létourneau • Image : Domaine public
421 Argyle
L’honorable Séverin Létourneau, juge en chef, province de Québec (1945)
« Né à Saint-Constant, le 23 mai 1871, fils d’Hubert Létourneau, cultivateur, et de Claire Vadney Lanctôt, Severin Letourneau a étudié à l’École normale Jacques-Cartier et à l’Université Laval à Montréal.
« Il fit sa cléricature auprès de Me Louis-Conrad Pelletier, député à la Chambre des communes de 1891 à 1896. Admis au Barreau de la province de Québec le 9 juillet 1895, il créé conseil en loi du roi le 30 juin 1906. »
« Séverin Létourneau exerça sa profession à Montréal. Membre de plusieurs cabinets d’avocats, notamment Pelletier et Létourneau de 1895 à 1909, Pelletier, Létourneau et Beaulieu de 1909 à 1915, puis Létourneau, Beaulieu, Marin et Mercier de 1915 à 1918. »

444 Argyle • Image : Andrew Burlone
« Président du Club libéral Saint-Henri en 1908 et en 1911, il fut l’organisateur du Parti libéral du district de Montréal de 1911 à 1921. Élu député libéral dans Montréal-Hochelaga en 1912 et président de la Fédération des clubs libéraux de la province de Québec en 1914, il est réélu sans opposition en 1916. Ne s’est pas représenté en 1919. Conseiller législatif de la division de Rigaud du 5 décembre 1919 au 25 janvier 1922. »
« Nommé juge à la Cour du banc du roi le 25 janvier 1922 et juge en chef de la province de Québec le 9 janvier 1942. Fut administrateur de la province en l’absence du lieutenant-gouverneur en 1942. »
« Docteur en droit honoris causa de l’Université de Montréal en 1943. Président de l’Union Saint-Joseph de Saint-Henri. Membre fondateur de l’Hôpital Notre-Dame de Montréal. Membre de l’Association athlétique nationale et du Club de réforme. Directeur de l’Association de chasse et pêche de la province de Québec. Membre à vie du Club Chapleau et du Cercle universitaire France-Amérique. »
« Décédé à Montréal, le 17 décembre 1949, à l’âge de 78 ans et 7 mois. Inhumé dans le cimetière de Saint-Mathias, le 3 mai 1950. »

456 Argyle • Image : Michael Walsh
« Avait épousé dans sa paroisse natale, le 30 juin 1896, Antonine Lanctôt, fille d’Alphonse Lanctôt, marchand, et de Mélina Riendeau. »
Assemblée nationale du Québec
429 Argyle
Peter William McLagan, commerçant, maire de la ville de Westmount (1919)
Le club Penguins Ski Club (1935)
Le Penguins Ski Club (1932-1972) a été le premier club de ski canadien entièrement féminin. Le pavillon du club (The Penguin Ski House), près de Saint-Sauveur, a été construit grâce avec la générosité de la famille Molson.
437 Argyle
« Une réunion de la Ladies’ Rifle Association aura lieu au Edinburgh Café… Le défilé habituel pour l’instruction d’exercice aura lieu demain soir à 7h15 au 437 de l’avenue Argyle, à Westmount. »
Montreal Gazette, 12 juillet 1915

458 Argyle • Image: Andrew Burlone
441 Argyle
Peter Ogilvie (1942)
Transformé en habitation bi-familiale (1942)
442 Argyle
Alphonse Mallette, boucher (1899)
“Qu’un permis spécial soit délivré aux autorités de Selwyn House School Inc. pour placer des casiers dans le sous-sol de sa maison du 442, avenue Argyle, à l’usage de ses élèves.” (1961)
444 Argyle
Wilbrod Lefebvre, marchand de chevaux (1899)
448 Argyle
James Brown, société Sun Life Assurance Company (1899)
Transformé en habitation bi-familiale (1937)
“Les flammes ont engoufré le 448 avenue Argyle… envoyant une épaisse fumée dans l’air… personne n’a été blessé.”
CTV News, septembre 2011
454 Argyle
H. R. Beveridge, directeur de la société John B. Ellison & Son, fabricant, exportateur et importateur de lainages (1899)

Édifice Royal Insurance Company (1878) • Image : domaine public
« Alors qu’il était dans un état de détresse mentale et déprimé, H. R. Beveridge s’est donné la mort à son domicile, à Westmount, à 7 heures hier matin. Le découragement causé par la perte de son poste est la cause attribuée au suicide… »
Montreal Gazette, 15 avril 1902
Sergent Harry R. Beveridge, de la Royal Canadian Horse Artillery, tué au combat (1918)
456 Argyle
Charles Cornell, imprimeur (1899)
G. C. V. Buchanan (1910)
« Myra Hope Lee, 35 ans, employée comme domestique dans la famille de Mme G. C. V. Buchanan… a tenté de mettre fin à ses jours dans une chambre du 412 Saint-Laurent, vendredi soir, par inhalation de gaz… On a appris par l’une des autres bonnes de la maison que la femme avait été déprimée suite à la réception d’une lettre. »
Montreal Gazette, 31 octobre 1910

Publicité pour la société Royal Insurance • Image : Grace’s Guide
458 Argyle
William Mackay, directeur adjoint de la société Royal Insurance Company (1897)
La compagnie existe toujours sous le nom de RSA Insurance. Fondée à Liverpool, la compagnie s’installe à Montréal en 1850 et érige un bâtiment à la hauteur de sa réputation. Conçu par l’architecte britannique John William Hopkins, sa taille massive domine la pointe à Callière. La Royal Insurance Company occupe le bâtiment jusqu’en 1870, date à laquelle le gouvernement canadien l’utilise comme poste de douane. Abandonné en 1921 et endommagé par un incendie en 1949, le bâtiment fut démoli en 1951.
460 Argyle
George Brooks, voyageur de commerce (1899)
466 Argyle
Harry Freed, société Freed Paper Box Company, située au 4523, rue Clarke (1931)
467 Argyle
Theobold H. Messmer, propriétaire de la Montreal Quilting Company (1897)

467 Argyle • Image : Michael Walsh
« Le bureau principal de l’entreprise était situé au 524 Guy, avec des succursales à Rhode Island et à New York. Ses activité comprenait la fabrication d’articles touffetés et de vêtements, de coussins d’escalier, de doublures de tapis et d’articles pour l’habillement. »
Rapport du Secrétaire d’État du Canada, 1886
Robert Aikman (1917)
469 Argyle
Alex J. Duncan, marchand, conseiller municipal de la ville de Westmount (1927)
471 Argyle
Misses Shanks, école pour jeunes filles (1899)
Woodside Seminary, école pour jeunes filles de 7 à 17 ans (1911)
F. J. Jackman (1937)
Le bâtiment a été considérablement endommagé par un incendie en décembre 1937.

473 Argyle • Image: Andrew Burlone
473 Argyle
H. F. Jackson, droguiste (1897)
479 Argyle
Richard A. Allan (1920)
481 Argyle
John Gentles, chirurgien-dentiste (1897)
Le Dr Gentles s’est noyé dans un accident tragique lors d’une partie de pêche.
486 Argyle
A. J. Corner, Birks, société Corner & Company, importateurs de thé et épiciers en gros (1899)
L’entreprise a été fondée par Arthur Birks, le frère de Henry Birks, président de Henry Birks & Company, connu pour ses bijouteries distinctives.
488 Argyle
Dr John Gentles (1897)
A. H. Scott, société Goodhue & Scott (1899)
Andrew Lane Wark MacCalllum, directeur à Montréal de la Marconi Wireless Company (1919)

Actions Marconi Wireless • Image : Amazon.com
« Une liaison qui avait pris naissance dans le stress de la guerre en Angleterre a culminé par un mariage… lorsque le révérend W. R. Robinson a uni le capitaine Andrew Lane Wark MacCallum, fils de John MacCallum, de Fairlie, dans le Ayrshire en Écosse, et Mlle Enid Tudor Evans, de Carnarvon, au pays de Galles. Le capitaine MacCallum a quitté Montréal pour aller rejoindre outre-mer le 35e Régiment d’artillerie de campagne et, après avoir servi en France, il a été promu à l’état-major du quartier général en Angleterre. »
Montreal Gazette, 28 janvier 1919
490 Argyle
Charles E. Hyde a rejoint le 13e Bataillon outre-mer et a été tué à Amiens en 1918.

Publicité pour Ramsay’s Paints • Image : Hardware Merchandising

481 Argyle • Image : Andrew Burlone
495 Argyle
Alexander Ramsay, société A. Ramsay & Son, distributeur de peintures et d’huiles (1899)
« Importateurs de peintures, d’huiles, de couleurs et de matériel d’artiste, de verre anglais et belge en feuilles et en plaques polies… Entrepôt et bureau 37, 39 et 41 rue des Recollets. La société fabrique également du zinc concentré et des couleurs pour autocars. La firme a récemment ajouté l’argenture du verre plat et d’autres verres pour les miroirs de qualité supérieure qu’elle produit. »
Industries du Canada, Ville de Montréal, 1886
498 Argyle
L’école universitaire, incorporée à l’école Shields, offrait un cours secondaire de six ans aux garçons âgés de 12 à 18 ans (1935).
Achetée en 1957 par Benjamin Gersovitz et démolie par la suite.

523 Argyle • Image : Andrew Burlone
509 Argyle
Jacques Des Baillets, annonceur radio indépendant pour des émissions sur CKAC et CBF (1948)
523 Argyle
William W. Moore, Compagnie de gaz de Montréal (1897)
« Alors que la production d’électricité en était encore à un stade expérimental, le gaz de houille était utilisé dans les grandes villes canadiennes, principalement pour éclairer les rues. En 1837, la Montreal Gas Lighting Company installe des lampadaires à Montréal et, en 1841, la Toronto Gas, Light and Water Company (qui deviendra la Consumers’ Gas Company en 1848), les introduit à Toronto. L’éclairage au gaz, généralement contrôlé par les corporations municipales, se répand à Halifax (1843), à Québec (1849), à Kingston (1850), à Hamilton (1851) et à Ottawa (1854). »
« L’utilisation du gaz de houille a causé de nombreux problèmes. Les allumeurs de réverbères devaient de plus en plus s’occuper de l’entretien des réverbères et constamment vérifier les flammes car elles pouvaient s’éteindre au moindre souffle de vent. Les consommateurs se plaignaient que les lampadaires étaient sales et sentaient mauvais ; les lampes à gaz restaient malpropres et parfois n’étaient pas allumées du tout ou seulement pendant des périodes limitées, ce qui posait des problèmes de sécurité la nuit »
« Ce mécontentement à l’égard de l’éclairage au gaz et d’autres facteurs ont incité l’introduction progressive de l’éclairage électrique dans les villes canadiennes dans les années 1880. Avec les États-Unis si proches, les inventions américaines ont rapidement pénétré le marché et des entrepreneurs comme Charles F. Brush, Thomas Edison, Elihu Thompson et Edwin James Houston se sont intéressés à la commercialisation de leurs produits au Canada. »
sciencetech.technomuses.ca

Vue de l’avenue Argyle • Image : Andrew Burlone

597 Argyle • Image : Andrew Burlone
540 Argyle
William Laidlaw Hogg (1945)
George Hogg (1945), maire, ville de Westmount (1927)
551 Argyle
Allan Turner Bone, ingénieur en construction, président du Comité mixte national sur la construction hivernale (1955)
555 Argyle
Jacob Goldstein, marchand de tabac (1929)
« … Il faisait partie d’un petit groupe de citoyens qui ont fondé le premier club social juif ici en 1880, le nommant en l’honneur de Sir Moses Montefiore, grand philanthrope anglo-juif… il a mis sur pied les premiers cours du soir à l’Institut Baron de Hirsch et a aidé à fonder la première congrégation juive réformée à Westmount, le Temple Emanu-El… Son fils unique Edgar a été tué outre-mer à la bataille de la crête de Vimy, en 1917.”
Montreal Gazette, 6 mai 1929

Épinglette CP Airlines • Image: Flying Tiger Antiques
559 Argyle
S. H. McDowell (1926)
« Votre comité recommande au Conseil d’autoriser l’octroi d’un permis à M. S. H. McDowell pour effectuer des modifications sur sa propriété… en plaçant du stuc de ciment sur la latte métallique au-dessus de sa maison en bois. » (1926)
565 Argyle
Henry A. Hodgson (1899)
« Les funérailles de la petite Gladys, la fille de neuf ans de M. et Mme Henry A. Hodgson, auront lieu à 3 heures cet après-midi à la résidence familiale… Gladys s’est noyée alors qu’elle se baignait avec sa bonne, Mlle Edith Judge, au lac Brûlé, à Sainte-Agathe… Sa fidèle servante, à laquelle elle était profondément attachée, a également perdu la vie, probablement en tentant de sauver sa protégée. »
Montreal Gazette, 29 juillet 1899

Montreal Stout • Image: untappd.com
Matthew Hicks, importateur d’antiquités (1913)
« M. Hicks est arrivé dans cette ville en 1866, en provenance de Cloonara, Roscommon, Irlande… Au cours des trente-six dernières années, il se rendait chaque été dans son pays d’origine, l’Irlande, et rapportait régulièrement avec lui de précieux tapis orientaux et d’autres antiquités de conception artistique… Il avait l’habitude de les vendre aux enchères dans son établissement du 191, rue Metcalfe. Il a été le premier importateur de tapis d’Orient à Montréal. »
Montreal Gazette, 1er octobre 1913
591 Argyle
L. B. Unwin (1947)
Vice-président des finances, Compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique, président des Lignes aériennes Canadien Pacifique Limitée, Montréal, administrateur du rationnement des consommateurs (1942-1943)

Dessous de verre de la Brasserie de Montréal • Image : Collectionneurs de publicités de brasseries canadiennes
593 Argyle
Samuel Laurence de Carteret, vice-président et directeur général, société Canadian International Paper Company (1940)
597 Argyle
Paul B. Earle, commis, C.P.R. (1899)
Frank Barton, maître brasseur, Montreal Brewing Company (1899)
Jusqu’à récemment, un brasseur indépendant vendait une marque de bière portant son nom.
Aéroclub de Montréal (1930)
598 Argyle
John Gilmour Watson, marchand de bottes et de chaussures (1925)
Commerce situé au 201, rue Notre-Dame Est
600 Argyle
Tancrede Beaudoin (1949)
Traduit en cour criminelle pour avoir converti illégalement des actions de la mine d’or Hollinger à son propre usage.
639 Argyle
Henry Lawrence Rutherford, gouverneur de l’Hôpital général de Montréal (1954)
Image d’entête : Andrew Burlone
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Michael Walsh est un résident de longue date de Westmount. Heureux d’être retraité après avoir passé près de quatre décennies dans le domaine de la technologie de l’enseignement supérieur. Étudiant professionnel par nature, sa formation universitaire et ses publications portent sur la méthodologie statistique, la mycologie et la psychologie animale. Aujourd’hui, il aime se balader avec son chien tout en découvrant le passé de la ville et en partageant les histoires des arbres majestueux qui ornent ses parcs et ses rues. Il peut être contacté à l’adresse michaelld2003 @hotmail.com ou sur son blog Westmount Overlooked
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