Lieux de Westmount:
un héritage à découvrir
Un endroit exceptionnel pour se promener et découvrir les secrets les mieux gardés
Par Michael Walsh
Précédemment publié le 27 avril 2016
Westmount est une ville remarquable pour la marche et la découverte de quartiers, de maisons et de parcs cachés – chacun avec son histoire. Une grande partie de ce que nous voyons aujourd’hui bordant les rues et les ruelles de la ville n’a pas changé depuis des siècles – c’est un sentiment réconfortant de suivre les pas que ceux qui ont fréquenté ces lieux avant nous et de percevoir leur héritage. Ce qui suit est la suite des anecdotes que j’ai découvert lors de mes nombreuses balades.
39, Somerville
Ancienne porte et fenêtres condamnées et recouvertes de briques, sur le côté de l’ancienne épicerie Falle des années 1920.
Parc Westmount – Empreintes de canons
Empreintes d’une des deux grandes pièces d’artillerie – fabriquées par I. H. King en Angleterre, en 1801, et possiblement utilisées durant la guerre de 1812. Elles ont été placées dans le parc en 1899 par la loge des Westmount Sons of England.
Ancien hôpital Memorial Reddy, avenue Tupper
Inscription sur la porte d’un quai de chargement, attestant de l’attachement profond du personnel à l’ancien hôpital avant sa fermeture. L’hôpital Reddy était l’un des neuf hôpitaux régionaux fermés en 1997 par le gouvernement du Québec comme mesure de réduction des coûts. Le bâtiment abrite maintenant le YMCA et les centres jeunesse et familiale de Batshaw.
110, Abbott
Résidence de George M. Webster (1897) – Webster Brothers & Parkes, fabricants de manteaux de cheminée en bois, planchers en mosaïque et objets de foyer de cheminée. Leurs bureaux étaient situés au 694, rue Craig.
139, Abbott
Résidence H. S. Dunning (1897) – gestionnaire de l’hôtel Windsor.
332, Wood
Résidence Henry Herdt (1920) – Superviseur de la Dominion Glass Company.
Tiré du ’67 Centennial Perspective, publié lors du centenaire de l’industrie par L’Association des manufavturiers canadiens en mai 1967: « En 1890, l’entreprise a changé le nom de la société pour Diamond Glass Co. (Ltd.), et les associés ont absorbé quatre entreprises de fabrication de verre situées en Nouvelle-Écosse et à Hamilton, en Ontario, et la compagnie a poursuivi un vigoureux programme d’expansion. Le nom a été changé à nouveau en 1903, cette fois-ci pour Diamond Flint Glass Company. D’autres entreprises ont par la suite été absorbées, et en 1906 une filiale The Canadian Glass Company a été ouverte à Montréal et entièrement équipée de machines de fabrication de bouteilles automatisées. Une autre usine a été inaugurée à Redcliff en Alberta en 1913 pour profiter de l’offre abondante de gaz naturel ».
c’est un sentiment réconfortant de suivre les pas que ceux qui ont fréquenté ces lieux avant nous et de percevoir leur héritage.
« Du point de vue de l’historien, la Dominion Glass Company Limited est l’un des rares établissements manufacturiers canadiens toujours actifs qui peuvent prétendre avoir apporté une contribution majeure aux arts décoratifs au Canada. En effet, tous les objets en verre qui ont été produits dans les usines de verre pendant la période de 1855 à 1925, revendiquent une beauté artistique, une rareté et/ou une signification sociale. Les pièces artisanales de verre soufflé, les presse-papiers commerciaux, les objets en forme d’oiseaux fantaisistes et autres qui ont été produits pour présenter une maîtrise du médium, représentent toutes les origines ethniques et régionales des divers souffleurs de verre employés par l’entreprise. Les conteneurs commerciaux – bouteilles et pots de conservation – ont changé le concept de la préservation les aliments au Canada et sont actuellement activement recherchés par des collectionneurs perspicaces et plusieurs sont exposés au Musée Royal de l’Ontario ».
66, Bruce
Résidence de Philip Thos. Le Maistre, capitaine de navire (1897).
261, Melville
Résidence d’Eben Dowie – ingénieur en construction.
En 1899, Eben Dowie et James Oxley ont été les premiers à breveter l’utilisation du piment en tant qu’agent d’extermination. Cette substance est encore utilisée à ce jour.
Tiré de la publication USPO du 22 août 1899, numéro de publication US631738 A: « Eben Dowie, ingénieur-conseil, et James Macdonald Oxley, gestionnaire d’assurance, tous deux résidents du comté d’Hochelaga à Montréal dans la province du Québec au Canada, ont inventé une formule nouvelle et utile pour l’élimination des rats et autres types vermines. Notre formule est composée des ingrédients suivants, combinés dans les proportions indiquées, à savoir, du piment de chili (20%); d’hellébore (5%); de sulfate de citron vert (8%); de phosphate de citron vert (8%); de carbonate de citron vert(25%); d’oxyde de fer (5%). Cette mixture est complètement homogénéisée et moulue en une fine poudre. »
Rochers – Parc Westmount
On se questionne sur l’origine d’un rocher derrière les terrains de tennis en terre battue du parc Westmount. D’autres se trouvent à proximité des serres ainsi qu’autour du lagon du parc. À l’origine, les ravins du parc étaient utilisés pour l’enfouissement par la ville de Montréal. particulièrement pendant la période de construction du centre-ville d’Ogilvy.
Ancienne gare de Westmount
Arrière de la gare de Westmount, maintenant désaffectée, face aux voies ferrées du C.P.
426, Metcalfe
Détail de pierre, au 426, avenue Metcalfe.
Plan du parc Westmount, 1910
Ce qui aurait pu – et aurait dû être.
Au cours de mes recherche sur divers sujets liés à Westmount, un titre de journal intitulé “Westmount aura l’un des plus beaux parcs du continent” a attiré mon attention. L’article est paru dans le Westmount News du 5 août 1910. Il fournit des détails sur le règlement municipal 221, relatif à l’extension du parc qui a été adopté par le conseil municipal. La Ville a emprunté 300 000 $ pour se procurer 5 acres supplémentaires dans le but d’étendre la superficie du parc. Une grande partie du terrain convoité provenait de “Dame Margaret Smith et au domaine de William Smith. Il comprenait la zone comprise entre l’avenue Western (maintenant le boulevard De Maisonneuve) et la rue Ste-Catherine, le chemin Glen, l’avenue Lansdowne et celle bordant l’avenue Elgin (maintenant l’avenue Melville). L’architecte paysagiste de la ville, R. A. Outhet, proposait deux allées croissantes rejoignant l’avenue Western: l’une à partir de l’avenue Elgin et l’autre suivant le chemin Glen.
En outre, on y prévoyait une large entrée au parc reliée à la rue Ste-Catherine « donnant un accès majestueux au parc ». Le Conseil a déclaré que cela « embellirait la ville qui jusqu’alors avait été disposée en rues droites ». Le règlement administratif autorisait également le conseil municipal à vendre les terrains longeant la rue Ste-Catherine et l’avenue Lansdowne pour financer l’extension du parc.
Par ailleurs, la même édition du Westmount News contenait la mention suivante : « Le conseil envisage maintenant une proposition visant à ériger un musée pour lequel un soutien substantiel a été généreusement promis par M. David Ross McCord, KC, antiquaire bien connu de Temple Grove, dont la collection de reliques historiques est la plus prestigieuse et la plus complète du continent ». Onze ans plus tard, pour une raison inconnue, David McCord a fait don de toute sa collection au Musée National McCord, situé dans un bâtiment fourni par l’université McGill. Le musée est connu aujourd’hui sous le nom de Musée McCord et situé au 690, rue Sherbrooke ouest.
1, Winchester
Résidence de John A. Pitt (1900) – William Dow & Company.
Tiré des archives de la Canadian Bibliography: « Fils d’un brasseur, William Dow a émigré au Canada en 1818 ou 1819, avec une expérience considérable en brasserie. Il fut employé comme contremaître de la brasserie Thomas Dunn, l’une des rares à Montréal à cette époque; En novembre 1829, Dow devint un partenaire et fut accompagné par son jeune frère, Andrew, également instruit comme brasseur.
Connue sous le nom de William Dow & Company après 1834, année de la mort de Dunn, l’entreprise a prospéré et est devenue l’une des principales concurrentes de Molson, la plus grande brasserie de Montréal. Comme certains de ses concurrents, William Dow était également engagé dans la distillation et, dans ce domaine, il était un important fournisseur local.
En 1863, son entreprise produisait environ 700 000 gallons de bière par rapport aux 142 000 gallons de Molson. À mesure que son entreprise grandissait, Dow s’est associé à d’autres partenaires en plus de son frère (décédé en 1853). Au début des années 1860, il s’est joint à un groupe d’associés dirigé par Gilbert Scott, à qui il a finalement vendu le commerce pour 77.877£ en 1864; l’entreprise a gardé son nom. »
311, Elm
Résidence de Thomas Binmore, directeur de la Shoe Wire Grip Company (1899) – anciennement connue sous le nom The English and Canadian Wire Fastening Company de Montréal.
Ancienne église anglicane du Canada (près de l’avenue Greene)
L’un des vitraux de l’église – maintenant couvert d’un treillis de protection.
Parc Devon
Un des secrets les mieux gardés de Westmount, un petit bijou situé près de Upper Lansdowne.
Images : Michael Walsh
Autres articles de Michael Walsh
Autres articles récents
Michael Walsh est un résident de longue date de Westmount. Heureux d’être retraité après avoir passé près de quatre décennies dans le domaine de la technologie de l’enseignement supérieur. Étudiant professionnel par nature, sa formation universitaire et ses publications portent sur la méthodologie statistique, la mycologie et la psychologie animale. Aujourd’hui, il aime se balader axec son chien tout en découvrant le passé de la ville et en partageant les histoires des arbres majestueux qui ornent les parcs et les rues. Il peut être contacté à l’adresse michaelld2003 @hotmail.com ou sur son blog Westmount Overlooked
There are no comments
Ajouter le vôtre