Question d’immobilier :
Sans confiance, aucun résultat

Chaque vendeur peut évaluer un courtier et décider s’il y a synergie et confiance

Par Joseph Marovitch

29 mai 2025

J’ai récemment remarqué qu’un voisin avait mis une affiche Duproprio devant sa propriété. Duproprio offre aux vendeurs des outils pour vendre leur maison eux-mêmes. Des conseils sont disponibles si le vendeur en fait la demande, mais il n’y a personne sur place pour donner des conseils professionnels ou pour protéger le vendeur des pièges juridiques ou marketing.

Quand j’étais plus jeune, j’enseignais les premiers soins et le sauvetage aquatique comme sauveteur. Tel qu’apprit, j’enseignais à mes élèves, qu’ils sont d’abord des surveillants, et ensuite des sauveteurs, comme à la piscine. Les courtiers immobiliers, c’est pareil. Un courtier est là pour donner des conseils afin d’éviter des erreurs coûteuses, et aussi pour régler les problèmes qui peuvent survenir. S’ils peuvent faire leur travail, les courtiers vont éviter les pièges et gérer les imprévus pour mener la transaction à bon port.

Un sauveteur d’expérience qui suit les protocoles éprouvés évitera presque toujours les problèmes, sauf quand quelqu’un fait quelque chose d’inattendu ou ne respecte pas les règles de la piscine. Un courtier qui connaît bien son métier et qui étudie le marché va agir comme un sauveteur, sauf quand le vendeur fait l’inattendu, ne fait pas confiance au courtier ou n’écoute pas ses conseils.

Si l’évaluation n’a pas été concluante et que la confiance n’est pas là, le vendeur devrait envisager de trouver un autre courtier.

Tous les vendeurs ont la possibilité d’évaluer le courtier et de décider s’il y a assez de synergie et de confiance pour l’embaucher. Par contre, une fois que le vendeur décide d’aller de l’avant, il doit y avoir de la confiance. Si l’évaluation n’a pas été concluante et que la confiance n’est pas au rendez-vous, le vendeur devrait penser à changer de courtier, pas à diriger les efforts du courtier en place ou à croire qu’il connaît mieux le marché et la loi sur le courtage immobilier.

Il y a environ 16 000 courtiers au Québec, dont plus ou moins 7 000 qui travaillent sur l’île de Montréal. La majorité de ces courtiers sont très compétents, travaillent sept jours sur sept avec leurs clients, font la mise en marché des propriétés et étudient le marché.

Leurs responsabilités incluent :

• Établir le bon prix pour la propriété, selon les conditions actuelles du marché, afin de générer un maximum d’intérêt, de demandes d’information, de visites et d’offres.
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• Cibler la propriété vers la bonne clientèle.
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• Offrir des conseils professionnels pour s’adapter à un marché qui change constamment, préparer la propriété, protéger les intérêts du vendeur — car tout le monde, courtier ou non, doit respecter la Loi sur le courtage immobilier qui fait partie du Code civil du Québec —, vérifier la capacité financière et l’admissibilité des acheteurs, négocier le meilleur prix et les meilleures conditions, et bien plus encore.
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• Coordonner avec l’inspecteur, le courtier hypothécaire, l’arpenteur, le notaire et tous les autres services nécessaires, et respecter les délais de l’offre.
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• Et tout ce que le processus implique.

Le courtier, ou un vendeur expérimenté, doit générer le plus d’intérêt possible grâce à une stratégie de prix, de mise en marché et de négociation, pour obtenir le meilleur prix possible auprès d’acheteurs qualifiés, tout en équilibrant un prix et des conditions acceptables avec un financement préapprouvé, selon le marché actuel.

‘Si vous n’êtes pas un professionnel et que vous vendez vous-même, il y a une foule de dépenses imprévues et coûteuses qui peuvent survenir.’

Aussi, le courtier n’est pas payé si la maison ne se vend pas, même s’il a investi du temps, de l’argent et des efforts. Mais si le travail est bien fait, la propriété se vendra avec les meilleures conditions, au meilleur prix, et dans un délai raisonnable.

Si vous n’êtes pas un professionnel et que vous vendez vous-même, il y a une foule de dépenses imprévues et coûteuses qui peuvent survenir.

Finalement, dans un marché aussi incertain et volatile, la seule façon d’obtenir le meilleur prix et les meilleures conditions dans un délai raisonnable, c’est d’utiliser une stratégie de prix et une mise en marché ciblée, autant auprès du public que des réseaux qualifiés.

Pour plus d’informations sur les prix, la stratégie de marché ou le processus de vente, laissez vos commentaires ci-dessous ou contactez-moi directement. Si vous avez des questions ou des commentaires, veuillez utiliser la section prévue à cet effet au bas de la page. Pour consulter les articles précédents, cliquez ici.

Prochain article : Le processus d’achat en 2025

L’état du marché

Il n’y a pas vraiment de changement sur le marché depuis la semaine dernière. L’incertitude règne alors que les acheteurs, vendeurs et entreprises attendent les nouvelles de la Banque du Canada concernant les taux, influencés par les tarifs en vigueur. On devrait avoir une indication dans les prochains jours, quand la Fed décidera soit de baisser ou d’augmenter les taux, ou de maintenir le statu quo.

‘L’incertitude règne alors que les acheteurs, vendeurs et entreprises attendent les nouvelles de la Banque du Canada concernant les taux, influencés par les tarifs en vigueur.’

En ce moment, il est encore possible d’obtenir des taux sous la barre des 4 % pour des termes de cinq ans. Il pourrait être judicieux de verrouiller ces taux et d’acheter maintenant, puisque ni la demande ni l’offre ne sont élevées. Là où il y a des vendeurs, il est possible de négocier de meilleurs prix et conditions. C’est souvent le cas quand les vendeurs n’utilisent pas de stratégies ni de tarification efficace.

Passez une excellente semaine !

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