Pause poésie : Reconnaissances
Par Flavenne de Gué-Riche
De ces mondes anciens dont le regret me hante
Tu as cette élégance et ce regard profond
Qui sans contrainte exige que je te fasse don
De mon corps alangui, de mon âme hésitante.
En ces temps où Vénus adorait Appollon
Sur une île lointaine aux senteurs enivrantes
Quand le temps arrêté frémissait de l’attente
D’une extase promise par rituelle union,
Nous nous serions connus, nous nous serions aimés
Sans craintes ni promesses, confiants en nos destins
Liés par les caresses avides de nos mains
Habiles du pouvoir de leur divinité.
Nous ne sommes pourtant que deux faibles humains
Qui cherchent à tâtons sur nos corps des plaisirs
Dont la révélation se dévoile en nos rires
D’inquiétude apaisée de moments incertains.
Alors nous éprouvons des gestes bienfaisants
En traçant sur nos corps les chemins et détours
De cette volupté qui a pour nom l’amour
D’où jaillit dans un cri notre émerveillement.
Image : La naissance de Vénus de Sandro Botticelli
Flavenne de Gué-Riche (nom de plume) se considère essentiellement comme un idéateur dont les créations s’expriment d’abord par les mots avant de devenir des scénarios, films, livres, inventions ou projets touchant une variété de sujets. Celui de Gouvernements sans frontières a la prétention de vouloir améliorer le sort du monde.
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