La philanthropie apporte
une satisfaction sans pareil
Financé par des donateurs habités par une cause, la philanthropie s’attaque avec succès aux problèmes sociaux
Par Jean-Luc Burlone
Publié précédemment dans WestmountMag.ca
La santé et l’éducation sont les principales préoccupations nationales pour assurer aux générations futures un mode de vie sain et productif. Elles représentent également la plus grande part du budget d’un gouvernement. Au Québec, la santé et l’éducation représentent respectivement plus de 35% et 21% du budget provincial.
La recherche médicale est essentielle pour réduire les coûts de santé. Elle découvre des soins de santé plus ciblés et plus efficaces. De plus, selon le financier et philanthrope Michael Milken, «50% de la croissance économique mondiale provient des avancées en recherche médicale qui améliore de la santé publique» (Février 2016).
La philanthropie est le fer de lance d’approches éducatives efficaces et des avancées en recherche médicale.
L’éducation permet aux gens d’atteindre une meilleure qualité de vie et d’être plus productifs au travail. Plus éduqués, les gens deviennent plus conscients des problèmes de santé, ils vivent plus longtemps, sont plus heureux et participent davantage à la société.
La philanthropie est le fer de lance d’approches éducatives efficaces et des avancées en recherche médicale. Ses succès apportent des arguments valables, qui incitent les gouvernements à agir dans l’intérêt public en diffusant l’information, en finançant les approches prometteuses ou en approuvant les médicaments éprouvés. De plus, les politiques fiscales allègent considérablement le fardeau fiscal des donateurs, que ce soit durant leur vie ou pour leur succession.
Cependant, l’intérêt financier est rarement la principale motivation des philanthropes. Les donateurs agissent avant tout pour des raisons personnelles. Ils sont touchés par le malheur des autres, de leurs connaissances ou de leurs êtres chers.
‘… les donateurs peuvent investir judicieusement pour atteindre un objectif spécifique… Ils peuvent alors suivre et évaluer comment leur don atteint cet objectif. ‘
Beaucoup apprécient la résonance historique de la philanthropie. Elle répond partiellement aux questions telles que: À quoi sert le succès? À quoi sert la richesse? Ou, de quoi suis-je responsable? Une fois leur décision prise, un nombre croissant de donateurs donnent de leur vivant afin de suivre l’impact de leur geste.
De nombreuses causes méritent d’être examinées en fonction des valeurs et des croyances du philanthrope. La célèbre Fondation Bill & Melinda Gates agit au niveau international pour donner aux pauvres des pays en développement un accès à des services d’éducation et de santé décents. Mais les pays riches sont également dans le besoin sur plusieurs fronts.
Au Canada, par exemple, un canadien sur 340 vit avec la sclérose en plaques et 75% des personnes touchées sont des femmes. Malheureusement, notre pays se classe au premier rang parmi toutes les nations touchées par cette terrible maladie auto-immunitaire. La sclérose en plaques dégrade insidieusement le corps. Elle va et vient ou progresse continuellement. Dans les deux cas, les personnes touchées perdent lentement mais sûrement leur capacité à fonctionner à la maison comme au travail.
Aujourd’hui, les donateurs peuvent investir judicieusement pour atteindre un objectif spécifique. Ils donnent une fois que toutes les vérifications raisonnables confirment que leur don est conforme à leur objectif. Ils peuvent alors suivre et évaluer comment leur don atteint cet objectif.
‘Le financement de la recherche sur la sclérose en plaques (SP) et des programmes à l’intention des personnes touchées par cette maladie est assuré en grande partie par les diverses activités de collecte de fonds que nous menons.’
Louis Adam, Executive Director, directeur général, Division du Québec, Société canadienne de la sclérose en plaques
Les donateurs canadiens de la Société de la sclérose en plaques, par exemple, profitent d’un des centres de recherche les plus rigoureux au monde. Ils peuvent financer une recherche qui a un objectif défini ou ils participent au financement d’un projet qui allège la souffrance des familles touchées.
« Le financement de la recherche sur la sclérose en plaques (SP) et des programmes à l’intention des personnes touchées par cette maladie est assuré en grande partie par les diverses activités de collecte de fonds que nous menons », explique Louis Adam, directeur général de la Division du Québec de la Société canadienne de la sclérose en plaques. « Les dons planifiés constituent toutefois pour les donateurs un autre moyen de changer le cours des choses pour les personnes touchées par la SP. Il s’agit en fait d’un investissement en vue d’un monde sans SP pour les générations futures. Parmi les options possibles figurent le legs, le don d’assurance vie, le don assorti d’une rente, le don de titres cotés en bourse et le don de biens immobiliers », ajoute M. Adam.
‘… même si l’avantage financier mérite d’être mentionné, les philanthropes affirment que l’acte de donner apporte par lui-même une satisfaction sans pareil.’
La décision prise, le donateur envisage les stratégies financières qui réduisent le coût de son geste après impôt. Un don bien planifié peut transférer, dans une large mesure, l’argent des taxes à l’objectif philanthropique. Par exemple, l’impôt sur le gain en capital est éliminé lorsque des actions cotées en bourse sont données. De plus, le donateur reçoit un crédit d’impôt pour la juste valeur marchande des actions.
Cependant, il est bon de rappeler que même si l’avantage financier mérite d’être mentionné, les philanthropes affirment que l’acte de donner apporte par lui-même une satisfaction sans pareil.
Pour obtenir de l’information sur le programme de dons planifiés de la Société de la SP, composez le 514 849-7591 ou consultez le avenirsanssp.ca
Image: Vélotour SP 2017 – Mathieu Cauchon – La Corp.
Fellow de l’Institut canadien des valeurs mobilières (FCSI), Jean-Luc Burlone a une excellente connaissance de la gestion des produits financiers et il détient une maîtrise en économie de l’Université de Montréal avec une double spécialisation en économie du développement et en économie internationale – finance et commerce.
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