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Question d’immobilier:
Marché et pré-approbation

Les acheteurs devraient se procurer une pré-approbation hypothécaire au meilleur taux possible

Par Joseph Marovitch

16 mars 2023

Dans l’article du Financial Post du 15 mars 2023 concernant la hausse des ventes de maisons au Canada, l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) fait preuve d’optimisme pour le marché à venir. L’article indique que le marché immobilier pourrait se redresser.

Cela pourrait être le cas si les conditions suivantes sont réunies. Premièrement, le taux d’inflation doit baisser à 3 % ou moins avant la fin de l’année. Deuxièmement, avec la baisse du taux d’inflation, le taux d’intérêt de la Banque du Canada doit également diminuer. Dans ces deux conditions, la Banque du Canada n’introduira pas de nouvelles hausses de taux d’intérêt, ce qui contribuera à faire baisser la valeur des biens immobiliers.

Si ces deux conditions ne sont pas remplies, il y a une chose que tous les acheteurs devraient obtenir une pré-approbation hypothécaire au meilleur taux possible dès maintenant. Ainsi, dans l’éventualité où le taux d’inflation ne baisserait pas à 3 % ou moins lorsque la Banque du Canada augmentera à nouveau les taux d’intérêt, les acheteurs ayant obtenu une pré-approbation économiseront des sommes considérables sur leur hypothèque.

Une pré-approbation permet à l’acheteur de fixer un taux d’intérêt pour une période pouvant aller jusqu’à trois mois. Elle précise également le montant que la banque est disposée à prêter à l’acheteur. Un autre avantage d’une pré-approbation est que les vendeurs sont plus favorables aux acheteurs pré-approuvés qui ont des fonds disponibles qu’aux acheteurs dont la situation financière n’a pas été vérifiée. La pré-approbation réduit le risque que la vente n’aboutisse pas.

Dans l’éventualité où le taux d’inflation ne baisserait pas à 3 % ou moins, les acheteurs ayant obtenu une pré-approbation économiseront des sommes considérables sur leur hypothèque.

Pour obtenir une pré-approbation, l’acheteur peut s’adresser à sa banque ou à un courtier en hypothèques. L’acheteur devra fournir sa dernière déclaration de revenus, un ou deux relevés de salaire et la preuve qu’il dispose des fonds nécessaires au versement d’un acompte.

Si le marché est en voie de redressement, comme le suggère l’article du Financial Post, les vendeurs verront le prix de leur propriété augmenter. En revanche, si l’inflation ne redescend pas à 3 % ou moins et que les taux augmentent au cours de la nouvelle année, les vendeurs pourraient être enclins à fixer le prix de leur propriété à la valeur du marché et à vendre sans attendre ou à conserver leur bien pendant un an ou deux en attendant de voir si l’inflation et les taux diminueront.

Les vendeurs savent à quel prix ils peuvent vendre leur maison aujourd’hui, mais il est impossible de savoir ce qui se passera dans le futur. Nous vivons une époque incertaine et le monde géopolitique est instable. La Russie, la Chine, la Corée du Nord et l’Iran sont en conflit avec les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada. Nous n’avons jamais été aussi proches d’une guerre mondiale depuis 1945, alors que la Russie pilonne l’Ukraine.

Si la Russie l’emporte en Ukraine et affronte ensuite des pays de l’OTAN comme la Lettonie, la Lituanie, la Moldavie ou la Pologne, nous serons dans une situation dangereuse. Le gouvernement et le peuple américains sont divisés sur le soutien à apporter à l’Ukraine. À l’approche de l’élection présidentielle, certains candidats continuent à soutenir l’Ukraine, tandis que d’autres réduisent ou cessent leur soutien à ce pays.

‘Les vendeurs savent à quel prix ils peuvent vendre leur maison aujourd’hui, mais il est impossible de savoir ce qui se passera dans le futur. ‘

Les effets immédiats seront un ralentissement de la chaîne d’approvisionnement en biens, en services, en nourriture et en eau, ce qui entraînera une hausse des prix. L’inflation et les taux d’intérêt augmenteront à leur tour en raison de la pénurie, ce qui entraînera une baisse de la valeur des biens immobiliers. Les effets à long terme sont trop terribles pour être envisagés, mais il faut y songer. D’un autre côté, si la Russie et l’Ukraine trouvent une issue pacifique et que les citoyens du monde parviennent à trouver un terrain d’entente et peuvent être en désaccord tout en s’entendant, alors tout pourrait s’arranger.

L’essentiel, à mon avis, est que les acheteurs obtiennent une pré-approbation maintenant. Vendre maintenant est moins risqué que d’attendre pour obtenir un meilleur retour sur investissement, même si le risque, s’il est surmonté, peut toujours conduire à des gains plus importants.

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Prochain article : Quelle est l’efficacité des journées portes ouvertes et des annonces ?


L’état du marché

IPC (taux d’inflation) 5,9 %
Taux préférentiel de la Banque du Canada 4,5%

Selon l’ACI, l’Association canadienne de l’immobilier, les mises en chantier ont augmenté de 2,3 %, mais les ventes en février 2023 ont diminué de 40 % au Canada par rapport à l’année précédente. Cela serait dû aux hausses des taux hypothécaires. L’optimisme est de mise depuis que la Banque du Canada a déclaré qu’elle ne relèverait pas ses taux d’intérêt jusqu’à la fin de 2023. Les vendeurs ont donc neuf mois pour profiter de la valeur actuelle des biens immobiliers si les taux d’intérêt devaient augmenter par la suite. Il s’agit d’un pari : vendre / acheter ou conserver, car l’inflation pourrait diminuer, ce qui entraînerait une baisse des taux hypothécaires et une hausse de la valeur des biens immobiliers, ou vice-versa.

‘Selon l’ACI, l’Association canadienne de l’immobilier, les mises en chantier ont augmenté de 2,3 %, mais les ventes en février 2023 ont diminué de 40 % au Canada par rapport à l’année précédente.’

Les acheteurs peuvent bénéficier des taux actuels en obtenant une pré-approbation et en achetant dès maintenant, ou attendre de voir ce que le marché offrira au cours de la prochaine année.

Bonne semaine à tous.


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Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com


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