Question d’immobilier :
Temps des fêtes prometteur
Cette période d’accalmie durant l’année est un moment idéal pour vendre
Par Joseph Marovitch
Avant la pandémie, la période des vacances, de la mi-décembre au début de janvier, était une période calme pour le marché immobilier. Il y avait quelques propriétés à vendre, mais généralement, un nombre très restreint de prospects puisque de nombreux acheteurs potentiels se trouvaient à l’extérieur du pays, dans les Laurentides ou l’Estrie.
Aujourd’hui, les déplacements sont limités et il est recommandé de rester dans nos propres zones. Avec la pandémie et les zones rouge, il n’y a plus de bars, de théâtres ou de restaurants dans ces zones. Il y a donc un public disponible. Il faut suivre des protocoles de sécurité pour faire des recherches et visiter des propriétés en toute sécurité, mais cela peut être fait. Par conséquent, je dirais qu’il vaut la peine, si l’on envisage de vendre une propriété, de le faire pendant la période des fêtes. Les gens ont du temps libre, peu de choses à faire et nulle part où aller.
Les vendeurs peuvent créer un climat festif dans la maison avec de la musique douce, un arôme de biscuits et de petits pains fraîchement cuits, des décorations lumineuses et un scintillement dans les yeux car les masques empêchent de sourire. Il est vrai que les visiteurs doivent porter des masques, se désinfecter les mains et toucher le moins de choses possible quand ils entrent un à la fois dans la maison avec le courtier pendant que les résidents quittent la propriété.
Si les acheteurs déterminent que la propriété est pour eux, l’expérience devient inoubliable. Le cadeau que le vendeur a offert à l’acheteur est l’excitation, l’émerveillement et l’anticipation, à une époque où le seul sentiment que beaucoup reçoivent est le soulagement d’avoir pu se rendre de l’épicerie à la maison sans tomber malade ou rencontrer des grincheux.
… il vaut la peine, si l’on envisage de vendre une propriété, de le faire pendant la période des fêtes. Les gens ont du temps libre, peu de choses à faire et nulle part où aller.
Les courtiers seraient ravis de fournir ce service pendant les vacances. Ces jours-ci, le marché immobilier se résume à l’achat de ce qu’il y a à vendre, mais la vente ou l’achat d’une nouvelle propriété est une tâche ardue. De nombreux vendeurs potentiels ne connaissent pas les protocoles permettant de vendre leur propriété en toute sécurité et sont donc réticents à mettre leur propriété sur le marché.
La demande existe mais l’offre est insuffisante, c’est pourquoi nous sommes dans un marché de vendeurs. Le marché a juste besoin de plus d’immeubles à vendre. La possibilité de vendre sa propriété au prix du marché ou à un prix plus élevé se présente maintenant lorsque les stocks et les taux d’intérêt sont bas et que la demande est stable.
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Prochain article : L’achat de biens dans une société et son effet sur les impôts de l’acheteur
L’état du marché
Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), les ventes sur l’île de Montréal demeurent solides alors que les nouvelles inscriptions ont considérablement diminué, c’est-à-dire que les acheteurs achètent ce qui est disponible mais qu’il y a peu de nouvelles propriétés à vendre. Avec des taux d’intérêt bas et un petit nombre de nouvelles inscriptions, nous sommes dans un marché de vendeur soutenu. Les acheteurs ne s’y trompent pas. La pandémie fait que les épisodes d’exposition sont un problème, c’est pourquoi les négociations sont rapides et compétitives.
‘Avec des taux d’intérêt bas et un petit nombre de nouvelles inscriptions, nous sommes dans un marché de vendeur soutenu.’
Il est possible que la demande augmente encore suite aux élections américaines en cours. En fonction du vainqueur, nous pourrions avoir un afflux d’Américains qui se réfugieraient au nord.
Passez une bonne semaine, et soyez prudents !
N’oublions pas que les personnes atteintes de cancer sont également vulnérables !
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Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com
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