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Question d’immobilier :
Dans un marché changeant

Où se situent les opportunités quand le marché immobilier est instable

Par Joseph Marovitch

21 juillet 2022

Aujourd’hui, le taux hypothécaire fixe moyen de 5 ans affiché dans les banques CIBC, TD et RBC est de plus ou moins 5,27 %. Avec les taux d’intérêt en hausse, les acheteurs sont de moins en moins nombreux. Il y a encore plus d’acheteurs que de propriétés à vendre, mais peu d’offres multiples, voire aucune. La conjoncture où les guerres d’enchères avaient lieu est maintenant remplacée par celle de vendeurs plus flexibles. En septembre, nous devrions voir plus de maisons à vendre et un marché d’acheteurs en pleine expansion.

Par conséquent, la première opportunité qui s’offre aux acheteurs est une augmentation de l’offre en septembre.

La conjoncture où les guerres d’enchères avaient lieu est maintenant remplacée par celle de vendeurs plus flexibles. En septembre, nous devrions voir plus de maisons à vendre et un marché d’acheteurs en pleine expansion.

Au cours des deux dernières années, les acheteurs qui ont emprunté pour le dépôt d’une maison parce que l’emprunt ne coûtait presque rien, sont maintenant frappés par des taux d’intérêt élevés et une inflation de 8,1 %. Pour ceux qui n’avaient pas les revenus nécessaires pour acheter une propriété, les coûts de maintien des propriétés achetées doivent être insurmontables, c’est pourquoi nous verrons probablement ces maisons revenir sur le marché avant qu’elles n’entrainent la faillite de l’acheteur.

C’est là que réside la deuxième opportunité : Les acheteurs sur le marché de l’immobilier peuvent vouloir verser un acompte aussi élevé que possible pour acquérir une propriété au prix du marché afin d’éviter les paiements d’intérêts élevés.

La troisième est de contracter un prêt hypothécaire d’une durée inférieure à cinq ans pour un amortissement de 25 ou 30 ans. La banque fédérale utilise tout son pouvoir pour lutter contre l’inflation par le biais des taux d’intérêt.

‘Il y aura un point où l’inflation et les taux d’intérêt diminueront, mais les prix de l’immobilier recommenceront éventuellement à augmenter, surtout sur l’île de Montréal.’

Si nous venons à bout de la septième vague de la COVID, si la guerre entre la Russie et l’Ukraine cesse, et si les gouvernements du monde entier se ressaisissent et trouvent un terrain d’entente, nous pourrons voir les taux d’intérêt et l’inflation baisser, et les propriétaires pourraient alors se refinancer à des taux d’intérêt plus bas grâce à une période d’amortissement plus courte.

Il y aura un point où l’inflation et les taux d’intérêt diminueront, mais les prix de l’immobilier recommenceront à augmenter éventuellement, surtout sur l’île de Montréal. Les taux d’intérêt et l’inflation sont les facteurs variables, mais à moins d’un tremblement de terre, d’un acte de terrorisme ou d’une guerre mondiale, la seule constante est que les prix de l’immobilier augmenteront, que vous achetiez maintenant ou plus tard.

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Prochain article : Les chiens et l’immobilier


L’ÉTAT DU MARCHÉ IMMOBILIER

Selon des articles récents du National Post, et des informations de RBC, de Global News et de la SCHL, les prix de l’immobilier commencent à s’effondrer partout au Canada. Ce n’est pas surprenant alors que la Banque du Canada augmente rapidement les taux d’intérêt pour lutter contre une hyperinflation de 8,1 %. Nous sommes à la fois à court d’offres immobilières et d’acheteurs, bien que le nombre d’acheteurs dépassent toujours l’offre.

Il s’agit d’une situation où il faut simplement patienter un peu plus longtemps et ne pas paniquer. En septembre, nous verrons peut-être beaucoup plus de propriétés sur le marché avec des conditions et des prix plus flexibles.

Je dis que nous pourrions voir ces changements, mais il y a trois facteurs qui peuvent prolonger la période de turbulence.

Le premier facteur est la pandémie. Le taux d’infection par la variante BA 5 augmente beaucoup plus rapidement que le gouvernement n’en informe le public. Cependant, le gouvernement du Québec ne fait rien parce qu’il croit que toute action de sa part aura un impact négatif sur les prochaines élections. Si le nombre de décès augmente en septembre en raison du manque de financement du système de santé et de l’absence de précautions ou d’avertissement, quelle explication le gouvernement du Québec donnera-t-il à la population ?

‘Il faut simplement patienter un peu plus longtemps et ne pas paniquer. En septembre, nous verrons peut-être beaucoup plus de propriétés sur le marché avec des conditions et des prix plus flexibles.’

Le second facteur est celui des soins de santé. Si vous parlez avec des professionnels de la santé dans n’importe quel hôpital de Montréal, vous apprendrez qu’il n’y a pas de budget pour le personnel, les médicaments ou même les pansements. Le gouvernement pense qu’il est plus important de financer la police de la langue que le système de soins de santé, encore une fois une décision politique pour ne pas risquer de perdre les prochaines élections. Ce problème entraîne un surplus de patients en attente de soins et le départ du personnel

Le troisième facteur est le projet de loi 96 qui ignore la charte des droits de l’homme et divise linguistiquement les habitants de la province. Ce projet de loi pousse de nombreuses personnes à quitter le Québec, y compris des diplômés universitaires et des entreprises.

Nous avons tous le pouvoir de changer les choses en votant lors de la prochaine élection. Pensez-y et passez une bonne semaine tout en restant prudent.


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Image d’entête : energepic.com
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Joseph Marovitch - WestmountMag.ca

Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com



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