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Cabarets Nuits d’Afrique
aux rythmes du monde

De la veille de Noël au Nouvel An, chaque soirée sous le signe de la diversité et du rythme

24 décembre 2025

Les Cabarets Acoustiques Nuits d’Afrique s’offrent un habit de lumière pour la période des Fêtes et transforment le Club Balattou en un véritable refuge hivernal aux couleurs du Sud.

Au cœur du boulevard Saint-Laurent, cette institution des musiques du monde promet, jusqu’au 4 janvier, une série de soirées où l’esprit de Noël et du Nouvel An se vit au rythme des percussions, des guitares et des voix venues d’Afrique et d’ailleurs. Plus qu’une simple programmation, c’est une proposition : traverser le temps des Fêtes en dansant, en partageant et en célébrant, loin des clichés de Noël.

Du 24 décembre au 4 janvier, plongez dans un tourbillon de musiques du monde.

Pour les fêtes de fin d’année avec les Cabarets Acoustiques Nuits d’Afrique, le ton est donné d’emblée, résolument chaleureux et inclusif. Ce mois de décembre, les soirées annoncées se veulent plus festives que jamais », avec l’ambition déclarée de terminer l’année en beauté et de célébrer pleinement la magie des Fêtes.

Loin d’une simple succession de spectacles, la programmation construit un récit : celui d’un Noël vécu sous le soleil des musiques du monde, dans un espace intimiste où la proximité avec les artistes fait partie intégrante de l’expérience. Le Club Balattou, berceau historique de Nuits d’Afrique, devient ici un cabaret d’hiver où l’on vient chercher autant la chaleur humaine que la découverte musicale.

Le format « cabaret acoustique » — scène proche, public serré, contact direct avec les musiciens — se prête naturellement à cette période de retrouvailles, où l’on cherche des moments de partage plus authentiques que les grandes messes commerciales. Cet ancrage dans la convivialité donne à ces fêtes une couleur singulière : on ne se contente pas de voir un spectacle, on participe à une fête.

Veillée de Noël : la joie d’Armand Laklass & le KGB

Le 24 décembre, la programmation répond à une question simple mais cruciale : avec qui passer la veille de Noël quand on veut célébrer loin des refrains convenus et des playlists formatées ? La réponse proposée est limpide : Armand Laklass & le KGB. L’argument est à la fois musical et affectif : Qui de mieux pour fêter la veille de Noël le 24 décembre ? Ce n’est pas seulement un choix d’artiste, mais une décision d’ambiance : la bonne humeur comme fil conducteur de la soirée.

‘Armand Laklass ouvre la veillée de Noël avec un cocktail explosif de rythmes centrafricains.’

Musicalement, le groupe Armand Laklass & le KGB promet une fusion des rythmes d’Afrique centrale, alliant l’énergie du dombolo à la douceur du makossa. Cette hybridation rythmique dessine un Noël dansant, chaleureux, où les corps se délient au lieu de s’ankyloser autour d’une table.

On est loin de l’imagerie d’un réveillon figé : ici, la fête se vit debout, en mouvement, dans la pulsation partagée. Pour un public montréalais en quête de dépaysement ou pour celles et ceux qui souhaitent retrouver les sonorités de leurs origines, ce 24 décembre, au Balattou, a tout d’une alternative jubilatoire aux traditions plus sages.

Noël en rumba congolaise : Guynard & New Formule

Le 25 décembre, les Cabarets prolongent l’expérience en proposant de fêter Noël en dansant sur de la rumba congolaise. La formule est presque un manifeste : et si la solennité du jour se réinventait dans la chaleur d’un groove congolais? Guynard & New Formule viennent incarner cette proposition d’une soirée dont on se souviendra.

‘Guynard & New Formule réinventent le 25 décembre en rumba congolaise irrésistiblement dansante.’

La rumba congolaise, avec sa capacité à allier le lyrisme des guitares, la sensualité des lignes mélodiques et l’énergie des rythmes, crée un environnement sonore où l’émotion et la fête se rejoignent.  Ceux qui ont déjà tout vu côté Noël trouveront là une expérience singulière : un 25 décembre qui se raconte non pas en souvenirs de cadeaux, mais en souvenirs de scène.

Un bal de réveillon à la tropicale : le 31 décembre

Si l’année se conclura en apothéose, c’est le 31 décembre que cette promesse prend toute sa mesure, avec un  Bal de réveillon à la tropicale. On quitte ici la logique du simple concert pour entrer dans celle d’une soirée complète, scénarisée en plusieurs temps.

D’abord, le blues du désert de Boubé, accompagné d’un repas aux saveurs ouest-africaines. L’expression blues du désert évoque des guitares hypnotiques, des voix profondes, un tempo qui invite à l’écoute attentive et à l’introspection, avant la bascule dans l’euphorie du passage à la nouvelle année.

Festival international Nuits d'Afrique - Programmation extérieure

Mêlant gastronomie et musique, ce premier temps ancre la soirée dans une expérience sensorielle globale : on ne se contente pas d’entendre les musiques du monde ; on les goûte. Puis, la fête se poursuivra par une soirée dansante aux rythmes tropicaux du monde entier.

L’idée n’est pas de se cantonner à une région, mais de faire résonner un véritable kaléidoscope de rythmes, du Caribe à l’Afrique, en passant par l’Amérique latine. Ce réveillon se positionne clairement comme un antidote à l’hiver, un sas de lumière avant d’entrer dans la nouvelle année.

Le 1er janvier : Idriss le Viking Noir

Le programme ne s’essouffle pas après le réveillon; il se prolonge dès le 1er janvier, comme pour affirmer que la Fête ne s’arrête pas aux douze coups de minuit. On parle ici de « bonne résolution » à ne pas regretter : aller voir Idriss le Viking Noir en concert. La formule est habile : elle joue sur le rituel bien connu des résolutions du Nouvel An, tout en le détournant vers un engagement simple, concret et profondément jubilatoire.

‘Idriss le Viking Noir transformera votre première bonne résolution en soirée mandingue inoubliable.’

Idriss arrive auréolé d’une réputation déjà établie : il a mis le feu à la Scène TD avec ses grooves mandingues lors du Festival international Nuits d’Afrique cet été, et il est prêt à recommencer ! La mention du festival est loin d’être anodine : elle inscrit l’artiste dans la continuité de l’univers Nuits d’Afrique, tout en suggérant que ceux qui l’auraient découvert cet été retrouveront au Balattou cette même intensité.

Les grooves mandingues évoquent une musique ancrée dans les traditions d’Afrique de l’Ouest, mais conçue pour la scène contemporaine, avec une puissance rythmique conçue pour emporter le public. Pour un 1er janvier, c’est une proposition rare : au lieu de commencer l’année sur la lenteur, on la lance dans la vibration.

Un cabaret de quartier, une porte ouverte sur le monde

Au-delà de chaque soirée, ce que cette programmation dessine, c’est une certaine idée du temps des Fêtes à Montréal. L’adresse — 4372, boulevard Saint-Laurent — rappelle que l’on parle ici d’un club de quartier, accessible et ancré dans la vie urbaine. Au cœur du Mile-End et du Plateau, le Club Balattou agit comme une porte ouverte sur le monde, particulièrement précieuse en cette période où la ville se replie souvent vers l’intérieur.

‘De la veille de Noël au Nouvel An, chaque soirée racontera une fête différente.’

Ce cycle des Fêtes n’est qu’un fragment d’une offre plus vaste, qui se déploie tout au long de l’année sous le label des Cabarets acoustiques Nuits d’Afrique. Pour un public curieux, ces soirées de décembre et de début janvier peuvent ainsi servir de point d’entrée privilégié dans un univers musical à la fois enraciné dans les traditions et profondément contemporain.

Une invitation à vivre les Fêtes autrement

Au final, ce programme de Cabarets Acoustiques Nuits d’Afrique pour la fin de 2025 et le tout début de 2026 propose de vivre les Fêtes autrement, en les plaçant sous le signe de la rencontre, de la diversité et du rythme. Noël en dombolo et makossa, 25 décembre en rumba congolaise, réveillon aux saveurs ouest-africaines et aux rythmes tropicaux, 1er janvier en grooves mandingues : chaque date dessine une étape d’un voyage musical continu.

Pour celles et ceux qui souhaitent échapper au ressassement des mêmes chansons de Noël, pour les publics diasporiques qui cherchent un espace où leurs traditions trouvent un écho, ou pour les amateurs de découvertes sonores, cette série de concerts a tout du rendez-vous incontournable. Le Club Balattou, fidèle à son histoire, y joue pleinement son rôle : un cabaret où les Fêtes se dansent, se chantent et se partagent, jusqu’au bout de la nuit.

Club Balattou

4372 boul. Saint Laurent, Montréal
514 845 5447

Images courtoisie du Festival international Nuits d’Afrique

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