Un club privé dont
nous ne faisons pas partie
Sommes-nous prêts à renoncer à notre liberté et notre vie privée, et avons-nous le choix?
Par Georges R. Dupras
14 août 2025
George Carlin, humoriste américain et militant anti-guerre, a mis en garde son public contre un club privé dont nous, les gens ordinaires, ne faisons pas partie.
Ce club d’élites est apparemment financé par un groupe restreint de sept ou huit familles exceptionnellement riches. Leur objectif, a déclaré M. Carlin, est de remodeler l’ordre mondial actuel, et pour ce faire ils font la promotion d’une forme de technologie totalitaire.
En raison d’une population mondiale, estimée à neuf milliards d’ici la fin du siècle, ainsi que la destruction systématique de l’environnement naturel, un changement majeur est évidemment nécessaire.
Les facilitateurs sont ceux qui contrôlent les médias, les grandes entreprises, l’éducation, le complexe militaro-industriel, les produits pharmaceutiques, les banques, le développement de l’intelligence artificielle et toutes les sociétés technologiques.
En raison d’une population mondiale, estimée à neuf milliards d’ici la fin du siècle, ainsi que la destruction systématique de l’environnement naturel, un changement majeur est évidemment nécessaire.
La question est : Sommes-nous prêts à renoncer à notre liberté personnelle, à notre vie privée, à notre droit à la liberté de penser et de s’exprimer; et avons-nous le choix?
Le suicide environnemental
Sans aucun doute, nos modes de vie sont à l’origine de la destruction du monde naturel, ce qui entraînera un catastrophe environnemental final. Entre les années 60 et le début du siècle, des progrès ont été réalisés sur des questions environnementales urgentes. Depuis le début du siècle, nous avons toutefois constaté un recul significatif des progrès réalisés. La direction politique aux États-Unis donne de la crédibilité à mes craintes.
Les mots du Président Trump « Drill Baby Drill » confirment que la droite politique semble destinée à détruire les mesures de protection de l’environnement qui ont été mises en place au cours des trente dernières années.
Regardons ce qui s’est passé dans notre propre arrière-cour
Clifford Lincoln, ancien ministre de l’environnement au Québec, décrit à quel point nous sommes complices de ce génocide environnemental. Voir l’article Flying in the Face of Corporate Citizenship dans le journal The Gazette du 4 août dernier. Il décrit que lorsque la protection de notre environnement et l’économie entrent en collision, l’argent prime toujours sur les questions environnementales.
L’argent prime sur la logique
Je suis favorable au développement économique, mais non à la croissance économique, surtout si elle se fait au détriment continu de notre environnement naturel.
Le développement consiste à améliorer les choses, à les rendre plus petites, plus efficaces et moins dommageables pour l’environnement naturel, tout en bénéficiant aux humains et aux autres animaux. Cependant, la croissance économique c’est comme gonfler un ballon. Tôt ou tard, il vous explose au visage. À mesure que l’économie progresse, l’environnement se dégrade.
La croissance économique c’est comme gonfler un ballon. Tôt ou tard, il vous explose au visage. À mesure que l’économie progresse, l’environnement se dégrade.’
Le Club
L’objectivité des informations et du récit entre maintenant en jeu. Il fut un temps où les informations diffusées par Walter Cronkite étaient présentées avec un style et un calme qui étaient admirés, voire copiés. M. Cronkite concluait toujours son journal télévisé ainsi : « Et voilà vos nouvelles » …sans commentaires additionnels. Il respectait suffisamment ses téléspectateurs pour leur permettre de réfléchir par eux-mêmes. Dorénavant, cette époque est révolue.
Les Commentateurs-trices
Aujourd’hui, en raison du rythme effréné de notre société, les gens n’ont plus le temps de lire au-delà des gros titres. Les médias électroniques ont également vue leur audience diminuer de façon alarmante. Les principaux médias d’information, détenus en grande partie par la droite, ont habilement tenté d’inverser cette tendance en offrant à leurs lecteurs ou téléspectateurs une autre option.
L’actualité, telle que rapportée par les journaux et la télévision est accompagnée et commentée par des soi-disant experts dans le domaine. Désormais, vous n’avez plus besoin de lire l’article en entier, ni de regarder chaque segment de l’actualité. Ces commentateurs le feront pour vous. Ils le digéreront, le régurgiteront et vous le transmettront de manière à refléter les orientations politiques de leur réseau.
Conclusion
Dans n’importe quelle université ou dans n’importe quelle profession, vous adhérez à la politique de fonctionnement en vigueur, même au détriment de vos propres croyances. À défaut, vous compromettez toute chance de réussite. À ce stade, votre réussite signifie que vous avez tourné le dos à ce qui vous a conduit jusque-là.
La clé est de trouver un équilibre, ce qui devient de plus en plus difficile à mesure que le temps passe. La pendule oscille sans cesse d’un extrême à l’autre, et le point central devient chaque jour plus flou.
George Carlin avait raison; nous ne faisons pas partie du Club, mais si nous connaissons l’ordre du jour, nous sommes en mesure de proposer des options.
Avis : Les opinions exprimées dans cet article sont celles des auteurs et ne reflètent pas les opinions de WestmountMag.ca ou de ses éditeurs.
Image d’entête :
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