Questions d’immobilier:
L’assurance hypothécaire
Avec le marché printanier en attente, examinons la question de l’assurance hypothécaire
Par Joseph Marovitch
J’allais écrire sur la préparation pour le marché immobilier printanier mais, comme tout dans cette folle pandémie, le changement est rapide et soudain. Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (AIPIQ), les mois d’avril et de mai devraient être les plus lents, voire les plus difficiles, de l’histoire du marché immobilier au Québec. La ville de Montréal restera fermée, sauf pour les services essentiels, jusqu’à la fin du mois de mai et peut-être plus longtemps encore selon le gouvernement. Par conséquent, il y a peu à espérer du marché printanier et nous discuterons de la préparation pour le marché automnal à une date ultérieure.
Récemment, j’ai eu un client qui a acheté une copropriété et c’était son premier achat de propriété résidentielle. Il allait profiter du régime d’accession à la propriété du gouvernement canadien pour l’achat d’une première maison, qui permet à l’acheteur de verser une mise de fonds de seulement 5 %. Toutefois, le régime du gouvernement exige que l’acheteur souscrive à une assurance hypothécaire de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). S’il veut éviter de souscrire à cette assurance, l’acheteur doit verser une mise de fonds de 20 % ou plus, ce qui signifie qu’il ne peux pas bénéficier du plan d’aide aux acheteurs d’une première maison.
La banque insistera pour que vous souscriviez à son assurance si vous déposez moins de 20 %, mais vous devez lire les petits caractères dans le long document qui énonce les nombreuses conditions dans lesquelles le versement de réclamations sera refusé.
En général, l’assurance hypothécaire est une très bonne protection à avoir dans le cas où l’acheteur tomberait malade et ne pouvait pas effectuer ses paiements hypothécaires ou s’il décédait. Si l’acheteur a des enfants ou un conjoint qui n’a pas de revenus suffisants pour couvrir les dépenses, on peut penser que cette assurance serait alors précieuse.
Le problème avec l’assurance de la banque ou de la SCHL est le suivant :
1. Le montant de la protection hypothécaire diminue au fur et à mesure que l’hypothèque diminue.
2. L’acheteur pourrait constater qu’au moment de la réclamation il n’est pas éligible.
La banque insistera pour que vous souscriviez à son assurance si vous déposez moins de 20 %, mais vous devez lire les petits caractères dans le long document qui énonce les nombreuses conditions dans lesquelles le versement de réclamations sera refusé.
3. La prime peut augmenter chaque fois que l’assuré renouvelle son contrat à la fin d’une période de 2, 3, 4 ou 5 ans.
4. C’est la banque qui empoche le paiement et non vous ou vos héritiers.
Si vous remboursez le prêt hypothécaire avant la période d’amortissement de 25 ou 30 ans, incluant la police d’assurance, toutes les primes payées resteront à la banque et les bénéficiaires ne recevront rien.
Une alternative à l’assurance hypothécaire de la banque, qui couvre l’invalidité et le décès, est l’assurance vie et invalidité d’une grande compagnie d’assurance reconnue. Les primes de l’assurance vie et invalidité restent constantes pendant toute la période d’amortissement, contrairement à ce qui se passe avec l’assurance fournie par une banque où les primes augmentent à chaque renouvellement du taux d’intérêt. Le paiement est assuré car les conditions sont clairement définies avant de signer quoi que ce soit.
‘Une alternative à l’assurance hypothécaire de la banque, qui couvre l’invalidité et le décès, est l’assurance vie et invalidité d’une grande compagnie d’assurance reconnue’
Une fois que la police est entièrement payée, vos bénéficiaires reçoivent l’intégralité du paiement, que vous ayez vendu la maison ou non, et après que votre prêt hypothécaire ait été remboursé. Les autres avantages de l’assurance vie sont que vous pouvez emprunter ou encaisser. Les conditions que la banque applique à l’assurance hypothécaire l’acheteur n’a pas avec l’assurance vie. Enfin, l’assurance vie coûte généralement moins chère que l’assurance hypothécaire.
Pour plus d’informations, appelez votre courtier d’assurances. Si vous n’avez pas de courtier d’assurance, contactez-moi et je vous en recommanderai quelques-uns.
Si vous avez des questions ou des commentaires concernant l’avenir du marché des propriétés à revenus, veuillez vous reporter à la section des commentaires au bas de la page. De plus, pour lire mes articles précédents, cliquez ici.
Prochain article : Les affaires dans la nouvelle normalité
L’état du marché
Le marché est au calme plat. Le gouvernement maintient Montréal en état de fermeture au moins jusqu’à la fin du mois de mai et peut-être même plus longtemps. Comme l’a dit le Dr Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États-Unis, « c’est le virus qui détermine le calendrier, pas nous ». Cependant, la demande est toujours là et elle augmente. Les acheteurs font des recherches en ligne et appellent tous les jours pour obtenir des informations sur les propriétés. Les acheteurs se préparent pour l’avenir.
La situation est comme un cheval de course qui attend le signal du départ : lorsque les choses se rétabliront, on peut s’attendre à ce que le marché immobilier explose. C’est le moment de rechercher des biens immobiliers en ligne, d’appeler les agents immobiliers, de comparer les propriétés et les prix.
‘La situation est comme un cheval de course qui attend le signal du départ : lorsque les choses se rétabliront, on peut s’attendre à ce que le marché immobilier explose.’
C’est également un très bon moment pour appeler un courtier en prêts hypothécaires et fixer un taux d’intérêt pour les trois prochains mois. Si la pandémie n’a pas reculé dans trois mois, appelez à nouveau le courtier en prêts hypothécaires et fixez un taux d’intérêt pour les trois prochains mois. Les taux n’ont jamais été aussi bas, alors profitez de l’occasion. Dans l’adversité, il faut toujours chercher le bon côté des choses, l’espoir et une raison d’aller de l’avant.
NOTE SPÉCIALE
Le coronavirus de la Covid-19 est très contagieux. Les personnes âgées ou celles qui ont des déficiences auto-immunitaires et qui sont gravement touchées risquent de subir des dommages permanents aux poumons, ou même d’en mourir. Pour celles qui sont contaminées mais qui ne présentent que des symptômes légers ou qui n’en présentent pas du tout, elles sont toujours porteuses et peuvent contaminer leur entourage.
Passez une bonne journée, tirez le meilleur parti de la situation, restez en sécurité et prenez toutes les précautions nécessaires.
Image : Adrianna Calvo de Pexels
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Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com

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