Questions d’immobilier :
Les dernières bonnes affaires
Les quelques secteurs à Montréal propices à l’investissement immobilier
Par Joseph Marovitch
Il y a trente ans, ma femme, dont la sagasité est supérieure à la mienne, m’a suggéré d’acheter une propriété près du marché Atwater. Je n’étais pas dans l’immobilier à l’époque et j’ai répondu que je ne voulais pas vivre près d’une voie ferrée et dans cette partie de la ville. Qu’y connaissais-je?
Trente ans plus tard, les condos abondent près du marché Atwater et les affaires sont florissantes. Aujourd’hui, il reste très peu de terrains à développer sur l’île de Montréal si on compare à il y a trente ans, mais quelques endroits ont encore un énorme potentiel de développement.
J’ai récemment acheté une propriété dans Hochelaga-Maisonneuve (HoMa) pour un acheteur, très intelligent lui-aussi, qui a vu le potentiel de développement et n’a pas hésité à se lancer dans l’achat d’une propriété dans ce district. Le quartier a déjà commencé à se développer avec de nombreux nouveaux immeubles d’appartements, mais il compte également de nombreux immeubles délabrés et très peu, voire aucun, cafés ou autres franchises.
La zone est près du fleuve et le potentiel pour de nouveaux magasins, supermarchés, cafés, garderies, centres de conditionnement physique et plus encore est grand.
Aujourd’hui, il reste très peu de terrains à développer sur l’île de Montréal comparativement à il y a trente ans, mais il y a encore quelques endroits qui ont un énorme potentiel de développement.
Des secteurs comme le Sud-Ouest et la Pointe-Saint-Charles ont déjà atteint le maximum de leur potentiel de développement. Les loyers y sont élevés, tout comme le prix des propriétés à vendre, mais dans les quelques secteurs restants, tels HoMa, il y a encore des opportunités pour du développement.
Un autre endroit intéressant est celui des parties de Rosemont/Petite-Patrie qui n’ont pas été pleinement redéveloppées. Il y a beaucoup d’espaces dans ce secteur où pourraient s’installer de nouveaux magasins ou d’anciens bâtiments à réaménager. Il y a même quelques terrains vagues où l’on peut construire des condominiums ou des immeubles à bureaux. Avec quelques parcs et espaces verts, ces zones pourraient prospérer.
Les autres secteurs restants incluent Lachine, Ville Saint-Pierre et certaines parties de LaSalle. Ce sont des endroits propices pour investir avant que l’île de Montréal ne soit complètement gentrifiée et ne devienne un marché de revendeurs uniquement. Une fois que Montréal sera devenu un marché de revendeurs, les prix augmenteront et d’autres occasions se présenteront à l’extérieur de l’île, dans des régions comme Sorel et Blainville.
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L’état du marché
Les ventes de maisons à Montréal et Toronto ont affiché leur première augmentation annuelle depuis 2017. Selon l’Association canadienne de l’immeuble, les ventes de maisons ont augmenté de 4,2 % par rapport à l’an dernier. Les taux d’intérêt semblent demeurer bas et ne semblent pas vouloir augmenter.
En plus d’un marché immobilier résidentiel en plein essor, les investisseurs achètent toutes sortes de propriétés, y compris des immeubles à bureaux, des immeubles résidentiels à revenus, des centres commerciaux et des terrains, en espérant que le marché continuera de croître à Montréal.
Image : Hochelaga-Maisonneuve – Radio Canada
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Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com
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