La violence du pouvoir au
détriment des vies émancipées
Le virus et la proie, une lecture chorale pour quatre interprètes au Festival TransAmériques
Par Jacqueline van de Geer
2 juin 2022
Une scène vide avec seulement deux chaises et quatre comédiens, chacun faisant partie d’un grand texte adressé à l’homme au pouvoir. L’homme ne réponds jamais.
Le texte de l’écrivain Pierre Lefebvre est un plaidoyer contre l’injustice. Frustrations, injustices, problèmes personnels et coups de gueule sauvages ont rempli l’espace Libre pendant une heure et demie. Ensemble, les personnages dénoncent la violence du pouvoir au détriment des vies émancipées. Une prise de parole affûtée et tremblante de vérité, dont le théâtre, agissant comme jamais, vient mener la charge.
Le metteur en scène Benoît Vermeulen signe une mise en scène épurée où l’essentiel repose sur le dialogue des voix d’une distribution remarquable et soudée. L’interprétation de Tania Kontoyanni, Etienne Lou, Alexis Martin et Eve Pressault est solide et un grand travail d’équipe. La musique de Guido del Fabbro ajoute un couche sombre au spectacle. A voir!
Le virus et la proie a été présenté jusqu’au 31 mai à l’Espace Libre
Programmation FTA • Billetterie
Images : Christine-Bourgier
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Originaire des Pays-Bas, Jacqueline van de Geer a traversé l’océan Atlantique en 2005 pour vivre et travailler à Montréal. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et en arts de la scène.
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