Questions d’immobilier:
L’état du marché à revenus
Où en est le marché de l’immobilier à revenus et où il va
Par Joseph Marovitch
Les gens doivent vivre quelque part et avant la pandémie, alors que les maisons individuelles augmentaient en prix et que leur nombre diminuait, de nombreux acheteurs optaient soit pour l’achat d’un appartement en copropriété, soit pour la location comme alternative moins coûteuse. L’augmentation de la demande de logements à louer a provoqué une hausse des loyers, ce qui a incité les investisseurs à se tourner vers les immeubles multirésidentiels, c’est-à-dire les immeubles de plus de cinq logements.
Un toit au-dessus de la tête est une nécessité pour tous, tout comme la nourriture, la boisson et toutes les autres nécessités de la vie. Cela signifie que, pandémie ou non, la demande sera toujours là. La situation de pandémie actuelle est unique car elle ne ralentit ni n’arrête la demande, mais la bloque jusqu’à ce que le marché réagisse.
Un toit au-dessus de la tête est une nécessité pour tous, tout comme la nourriture, la boisson et toutes les autres nécessités de la vie. Cela signifie que, pandémie ou non, la demande sera toujours là.
Certaines personnes ont vendu leur maison individuelle, optant pour la location, et devront bientôt déménager. D’autres ont un bail échu et doivent trouver un nouvel endroit le plus rapidement possible. Le problème est que depuis trois mois, personne n’a été autorisé à quitter son domicile ou à visiter d’autres propriétés.
Récemment, le gouvernement provincial a jugé que l’immobilier était une priorité et a autorisé les courtiers et les acheteurs et locataires à se déplacer, à visiter des logements et à faire des offres pour des biens immobiliers. Cependant, la pandémie à Montréal ne semble pas se résorber. Par conséquent, de nombreux propriétaires hésitent à autoriser les visites et de nombreux locataires sont réticents à visiter. Néanmoins, certains effectuent des recherches et beaucoup d’autres attendent que la situation soit plus sûre.
Dans la situation actuelle, certains propriétaires détiennent des immeubles à revenus mais ne perçoivent pas de loyer. C’est une situation très difficile lorsqu’il s’agit de maintenir des installations. Certains propriétaires ont des réserves et peuvent payer leurs factures pour le moment. Il existe également des subventions gouvernementales pour aider les propriétaires.
Pour de nombreux propriétaires, la situation est plus difficile qu’ils ne peuvent plus la gérer. Le moment est propice pour les investisseurs de se procurer ces immeubles à des prix avantageux. Ces propriétés ont des locataires mais ne rapportent aucun loyer dans de nombreux cas. Lorsque la pandémie sera sous contrôle et que les gens pourront retrouver leur emploi et leur salaire, les loyers seront payés ou les locataires quitteront les lieux, auquel cas il y aura une possibilité d’augmenter les loyers.
Le fait est que lorsque la situation se rétablira et que les gens chercheront des logements à louer, les investisseurs voudront en avoir en réserve pour répondre à la demande et c’est maintenant qu’il faut acquérir ces immeubles.
‘Pour de nombreux propriétaires, la situation est si difficile qu’ils ne peuvent plus la gérer. Le moment est propice pour les investisseurs de se procurer ces immeubles à des prix avantageux.’
Au demeurant, il y a un risque à prendre en considération. Si la pandémie s’aggrave au lieu de se résorber alors que les gouvernements des États-Unis et du Canada rouvrent leurs économies, les investisseurs pourraient se retrouver avec des bâtiments et des locataires dont ils ont la responsabilité. Cela susciterait deux autres préoccupations. Premièrement, il faudra résoudre les problèmes que rencontreront les locataires et deuxièmement, il faudra s’assurer d’acheter dans le cadre d’une société et non personnellement, comme cela a été évoqué dans un article précédent.
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Prochain article : Révision de la déclaration du vendeur
L’état du marché
Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), il y a eu une diminution de 68 % des ventes résidentielles en avril 2020 par rapport à avril 2019. Le QPAREB affirme que Montréal a été la plus touchée par la pandémie, en comparaison avec de nombreuses autres villes du Canada.
Nous ne pouvons pas juger le marché sur la base de la pandémie. La pandémie actuelle est une situation unique qui s’est produite soudainement et non pas au fil du temps. Si la situation se résorbe, Montréal restera toujours une île avec un inventaire limité d’immeubles à vendre. Les prix vont chuter au cours de cette période difficile car de nombreux vendeurs couvrent leurs risques – mieux vaut vendre maintenant à rabais plutôt que d’attendre de découvrir plus tard que la situation est pire et que les prix ont chuté encore plus bas.
‘Nous ne pouvons pas juger le marché sur la base de la pandémie. La pandémie actuelle est une situation unique qui s’est produite soudainement, et non pas au fil du temps.’
D’autre part, si un vaccin devient disponible et si les États-Unis et le Canada parviennent à ouvrir leur économie très prudemment, en prenant des précautions drastiques, nous pourrions alors revenir à un marché et à un mode de vie plus normaux, ce qui entraînerait une hausse des prix.
Chaque crise offre des opportunités, mais comporte aussi des risques.
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Image : Andrew Burlone
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Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com
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