Bilan des résultats
électoraux à Montréal
Cette élection municipale a réellement porté sur le bilan de Valérie Plante
Par Irwin Rapoport
14 novembre 2025
Alors que la mairesse d’Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, et son équipe ont déployé des efforts considérables pour remporter la mairie ainsi que le contrôle du conseil municipal et de plusieurs arrondissements, notamment Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, lors des élections municipales du 2 novembre dernier, deux facteurs déterminants expliquent cette victoire : l’effondrement catastrophique de la participation électorale de Projet Montréal et l’hémorragie de votes essentiels vers le parti récemment créé par Craig Sauvé, Transition Montréal.
Sauvé, ancien conseiller de Saint-Henri dans l’arrondissement du Sud-Ouest, a siégé au caucus de Projet Montréal de 2013 à 2021, jusqu’à l’élection municipale de cette année-là. Son départ était lié à une allégation d’agression sexuelle remontant à 2012. Le Service de police de Montréal a clos son enquête en février 2021. Sauvé a ensuite siégé comme indépendant. Les négociations entre lui et le chef de Projet Montréal, Luc Rabouin, en vue d’un retour au parti, ont échoué et ont été rapportées dès le début de la campagne. Sauvé et Rabouin se sont ensuite écharpés régulièrement, illustrant l’amertume entre les deux formations. À mesure que la campagne de Rabouin s’effondrait à l’approche du scrutin, il s’est lancé dans des attaques personnelles et désespérées contre Ferrada.
Dans mon article préélectoral, La course à CDN-NDG teste l’humeur montréalaise, j’affirmais que la base de Projet Montréal se rallierait au parti et résisterait à l’appel des sirènes de Transition Montréal. J’avais tort sur les deux points.
Ferrada a remporté la victoire avec 178 818 voix (43,4 %), mais si l’on additionne les votes de Rabouin, soit 144 235 (35,05 %), et ceux de Sauvé, 34 787 (8,45 %), Rabouin aurait devancé Ferrada avec un total hypothétique de 179 022 voix — une marge de 204 voix. Le taux de participation a atteint 37,07 %, soit une baisse de 1,25 % (421 115 électeurs) par rapport à 2021. Lors de cette dernière élection, 425 766 Montréalais avaient voté pour la mairie, permettant à Valérie Plante d’humilier Denis Coderre d’Ensemble Montréal avec 217 986 voix (52,14 %) contre 158 751 (37,98 %) lors de leur revanche. Cette majorité massive, nourrie par l’alliance des fidèles de Projet Montréal et des électeurs rejetant catégoriquement le retour de Coderre, avait confirmé les comportements qui avaient mené Plante à sa première victoire en 2017. Coderre s’est depuis retiré de la vie politique. L’élection de cette année faisait office de référendum sur Plante et son héritage.
Un grand nombre d’électeurs de Projet Montréal sont restés chez eux cette année. Ce phénomène a eu un impact direct sur la distribution des sièges au conseil municipal, qui en compte 65. Ensemble Montréal détient désormais 34 sièges, un gain de 11, appuyé par trois conseillers d’Équipe LaSalle et deux d’Équipe Anjou, menée par le maire d’Anjou, Luis Miranda. Projet Montréal, qui détenait 37 sièges avant le 2 novembre, n’en compte plus que 25 — soit une perte de 12.
En additionnant les votes de Projet Montréal et de Transition Montréal dans certaines courses au conseil municipal, Rabouin aurait pu décrocher quatre sièges municipaux et deux sièges d’arrondissement supplémentaires. Cela n’aurait pas affecté la majorité d’Ensemble Montréal, mais aurait donné davantage de poids à l’opposition officielle et aurait rendu Ferrada plus dépendante de ses alliés.
À Lachine, la candidate au conseil d’arrondissement, Myriam Grondin, a perdu face à Ensemble Montréal par huit voix, mais aurait confortablement mené avec les 1 284 votes (11,89 %) de Transition Montréal. Cette division du vote a également entraîné la perte d’un siège au conseil d’arrondissement. Dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Jérôme Leclerc de Projet Montréal a été battu par Alexandre Devaux-Guizani d’Ensemble Montréal avec un écart de 595 voix, mais aurait gagné avec les 1 207 votes (12,01 %) de Transition Montréal.
Ensemble Montréal détient maintenant 34 sièges, un gain de 11. Projet Montréal en comptait 37 avant le 2 novembre et n’en a plus que 25, une perte de 12.
Dans l’arrondissement de Verdun, la conseillère sortante de Projet Montréal pour Champlain–Île-des-Sœurs, Véronique Tremblay, a perdu face à Ensemble Montréal par 844 voix. Les 1 288 votes (11,22 %) de Transition Montréal auraient inversé le résultat. Cette division du vote a également coûté un siège au conseil d’arrondissement. À cause de Transition Montréal, Robert Beaudry, conseiller sortant du district de Saint-Jacques dans l’arrondissement de Ville-Marie et membre influent du comité exécutif, a lui aussi été défait par Projet Montréal, avec seulement 13 voix d’écart. Le candidat de Sauvé l’a privé de 591 votes cruciaux.
Dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, la conseillère municipale d’Ensemble Montréal pour Parc-Extension, Mary Deros, a perdu face à Projet Montréal par six voix. Un recomptage judiciaire est demandé. Si Projet Montréal venait à perdre son mince avantage, il aurait gagné si les 738 électeurs (11,41 %) de Transition Montréal étaient restés fidèles à Rabouin.
Une situation semblable se présente dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, où Projet Montréal conserve une avance de six voix dans le district de Côte-des-Neiges : Émilie Brière a obtenu 2 127 voix (39,68 %) contre 2 121 (39,57 %) pour Yvonne Nguyen. Si un recomptage devait donner la victoire à Ensemble Montréal, les 485 votes (9,05 %) de Transition Montréal auraient garanti la victoire de Brière. En ajoutant les 109 voix (2,03 %) de Futur Montréal à celles d’Ensemble Montréal, le déficit aurait été comblé.
Un reportage du 10 novembre de CBC News, Leading parties contest election results in several Montreal districts and boroughs, détaille les demandes de recomptage concernant huit courses électorales. La page Wikipedia en anglais sur l’élection municipale montréalaise de 2025 fournit un aperçu complet de la campagne et des résultats, tandis que celle de 2021 rappelle le sommet historique de Projet Montréal.
Avant le scrutin du 2 novembre, les sondages tardifs accordaient 11 % d’appui au chef d’Action Montréal, Gilbert Thibodeau. Ils visaient juste : Thibodeau a récolté 41 818 votes (10,16 %), soit un gain net de 9,13 % par rapport à 2021. D’après mes échanges avec des électeurs d’Action Montréal, ceux-ci n’auraient jamais voté pour Ensemble Montréal. Un sympathisant d’Action Montréal dans le district de NDG n’a voté pour le candidat d’Ensemble Montréal au conseil que parce que son parti n’avait pas présenté d’option. Ces électeurs, d’orientation conservatrice, ressemblent beaucoup aux partisans les plus intransigeants de Projet Montréal. Thibodeau a terminé un lointain troisième et son parti n’a remporté aucun siège. A‑t‑il un avenir au‑delà d’un simple exutoire du mécontentement conservateur ?
Interrogé le 4 novembre par Aaron Rand sur CJAD, Sauvé a nié que son parti ait divisé le vote de Projet Montréal, affirmant qu’il avait attiré un éventail d’électeurs. Il a soutenu que les partisans de Transition Montréal n’auraient pas nécessairement appuyé Rabouin et ses candidats, et qu’il avait séduit des électeurs qui envisageaient de soutenir Ferrada.
Le soir de l’élection, Rabouin a assumé l’entière responsabilité de la défaite lors de son discours de concession et a démissionné de la direction du parti. S’il avait été élu maire, Montréal aurait eu un maire de Projet Montréal et un conseil municipal majoritairement composé d’élus d’Ensemble Montréal. Le choc des valeurs aurait été fascinant à observer au cours des quatre prochaines années. Rabouin aurait vite constaté les limites de sa capacité à mettre en œuvre son programme.
‘Le soir de l’élection, Rabouin a assumé l’entière responsabilité de la défaite lors de son discours de concession et a démissionné de la direction du parti.’
Pour illustrer ce scénario, j’ai consulté un vétéran du conseil municipal. Cette personne a fait remarquer que le maire a le pouvoir de nommer tous les membres du comité exécutif et les conseillers associés, sans avoir besoin de l’approbation du conseil municipal. Selon cette source, le scénario le plus probable aurait été que Rabouin invite d’autres élus à occuper des postes au sein du comité exécutif, car un comité entièrement composé de membres de Projet Montréal aurait manqué de légitimité et le gouvernement provincial n’y aurait sans doute pas consenti. Ferrada aurait probablement été nommée présidente du comité exécutif. Dans une telle configuration, Rabouin aurait été maire et représentant officiel de la Ville, mais Ferrada et sa majorité au conseil auraient eu le pouvoir réel de définir et d’adopter les politiques ainsi que les budgets municipaux. Le maire, réduit à un rôle symbolique, aurait dû entériner les résolutions, les projets de loi et les budgets présentés.
Soraya Martinez Ferrada, ancienne ministre libérale fédérale responsable du tourisme et du développement économique pour le Québec, a été assermentée mairesse de Montréal et de l’arrondissement de Ville-Marie le 13 novembre. Elle a déjà rencontré Valérie Plante pour discuter de la transition vers la nouvelle administration. Ferrada compose actuellement son comité exécutif. L’une de ses priorités immédiates a été de régler le conflit de travail qui limite les heures d’exploitation du réseau d’autobus et du métro, une source d’irritation majeure pour des centaines de milliers de Montréalais. Le syndicat des mécaniciens y a mis fin volontairement mardi dernier. La mairesse a également demandé au gouvernement du Québec d’adopter une loi désignant le transport collectif comme service essentiel afin d’éviter toute interruption de service. Ferrada avance avec une vision claire et un programme structuré.
L’effondrement du vote de Projet Montréal s’est particulièrement ressenti dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, l’un des rares châteaux qui a basculé. Stéphanie Valenzuela, d’Ensemble Montréal et ancienne conseillère du district de Darlington, a remporté une victoire écrasante contre la mairesse sortante de Projet Montréal, Gracia Kasoki Katahwa, avec 16 452 voix (50,46 %) contre 10 412 (31,93 %). Les 2 749 votes (8,43 %) récoltés par Transition Montréal n’auraient pas suffi à inverser le résultat. En 2021, la course avait été beaucoup plus serrée et avait nécessité un recomptage : Katahwa l’avait alors emporté par 161 voix, avec 11 964 (37,56 %) contre 11 803 (37,06 %) pour Ensemble Montréal. La division du vote a contribué à ce duel serré.
L’ancienne mairesse Sue Montgomery, après une querelle publique prolongée avec Plante, avait quitté le parti et fondé Courage, en obtenant 3 115 voix (9,78 %). Mouvement Montréal, fondé par Balarama Holness, représenté ici par Matthew Kerr, a convaincu 3 569 électeurs (11,21 %) ; le parti a su rallier une base militante issue notamment des communautés anglophones et afro‑canadiennes. Quant à Futur Montréal, devenu parti officiel l’été dernier, il n’a pas réussi à recréer la dynamique de 2021 et a terminé cinquième avec 929 voix (2,85 %). Global News a d’ailleurs interviewé Valenzuela après sa victoire, soulignant l’effet du mécontentement face aux pistes cyclables imposées à Terrebonne.
J’avais prévu avec justesse la réélection de Sonny Moroz, conseiller d’Ensemble Montréal pour Snowdon, qui a triomphé avec 3 857 voix (61,68 %), soit 1 175 de plus qu’en 2021. Projet Montréal, qui avait obtenu 1 814 voix (31,68 %) à l’époque, a reculé cette année à 1 502 voix (24,02 %). Dans Darlington, la candidate d’Ensemble Montréal, Milany Thiagarajah, a remporté une victoire aisée avec 2 545 voix (52,39 %) contre 1 147 (23,61 %) pour Projet Montréal. Moroz a largement bénéficié de l’écoute des préoccupations de ses concitoyens dans tout l’arrondissement, tout comme Thiagarajah, qui a profité du travail de terrain mené par sa prédécesseure, Valenzuela, ardente défenseure des communautés religieuses et culturelles du secteur.
‘Peter McQueen, réélu pour un cinquième mandat avec 4 339 voix (48,35%), n’a perdu que 683 voix par rapport à sa majorité de 2021.’
J’avais vu juste quant à la réélection du conseiller de Projet Montréal, Peter McQueen, pour un cinquième mandat, avec 4 339 voix (48,35%), ne perdant que 683 voix par rapport à sa majorité de 2021. J’avais écrit que McQueen pouvait perdre jusqu’à 1 000 voix tout en conservant une avance confortable. Peter Shatilla, d’Ensemble Montréal, est arrivé deuxième avec 3 004 voix (33,47%). Son travail acharné de porte-à-porte, soutenu par de nombreux amis et alliés, a permis à son parti de gagner 1 403 voix. Malgré son ignorance manifeste des enjeux et réalités locales de NDG, démontrée lors du débat du 21 octobre, le candidat de Transition Montréal, Jean-François Filion, a séduit 1 303 électeurs (14,52%), soit presque le double des 831 voix (9,62%) engrangées par Courage Montréal en 2021. Le soutien silencieux dont bénéficie Projet Montréal à NDG est resté manifeste dans le district de McQueen.
La victoire d’Ensemble Montréal dans le district de Loyola a été déterminante pour prendre le contrôle du conseil d’arrondissement, composé de cinq conseillers et du maire. C’était un district clé, et j’avais prédit une victoire disputée pour Ensemble Montréal. Je pensais que la lutte serait serrée et que la participation décisive. En 2021, 6 921 personnes avaient voté à Loyola, contre 7 294 en 2025, soit une hausse de 373 voix. En 2021, Despina Sourias, de Projet Montréal, l’avait emporté de justesse après recompte, par 101 voix d’avance.
Cette fois, le candidat d’Ensemble Montréal, Alexandre Teodorescu, a gagné avec 2 863 voix (41,37%). Sourias est arrivée deuxième avec 1 718 voix (24,82%). La candidate de Transition Montréal, Renate Betts, a obtenu 774 voix (11,18%). Même en additionnant ces voix à celles de Sourias, le résultat n’aurait pas changé. Futur Montréal, avec 235 voix (3,40%), n’a pas influé sur l’issue du vote. Surprise notable : le candidat indépendant Alex Trainman Montagano a récolté 1 013 voix (14,64%). Ce résultat inattendu tranche avec les prévisions : on s’attendait à ce que ses partisans appuient Teodorescu et renforcent son avance. D’après les données, la majorité des électeurs de Montagano a appuyé les candidats à la mairie d’arrondissement d’Action Montréal et de Futur Montréal.
En 2021, sept candidats s’étaient présentés dans Loyola, plusieurs petits partis récoltant une part non négligeable du vote. Cette année, six candidats étaient en lice. Le district a confirmé sa réputation d’électorat diversifié et indépendant, signe qu’Alexandre Teodorescu et Ensemble Montréal devront continuer à travailler dur pour en faire un bastion fiable.
Projet Montréal conserve une avance de six voix dans le district de Côte-des-Neiges, avec 2 127 voix (39,68%) contre 2 121 (39,57%) pour Ensemble Montréal. Un recomptage judiciaire a été requis. Ce district, représenté de 2013 à 2025 par Magda Popeanu, membre du comité exécutif, était un fief de Projet Montréal. En 2021, Popeanu avait remporté 3 112 voix (55,29%) contre 1 466 (26,04%) pour Ensemble Montréal, tandis que la candidate de Courage avait détourné 505 voix (8,97%) du vote de Popeanu.
En combinant cette année les votes de Projet Montréal et de Transition Montréal, Émilie Brière n’aurait obtenu que 2 612 voix, soit 500 de moins. Il faudra analyser les raisons de l’abandon du parti par ces électeurs fidèles. Ce district constitue une micro-illustration de l’effondrement généralisé de Projet Montréal. Quant aux 356 électeurs (6,64%) d’Action Montréal, leur comportement est limpide : ils n’avaient aucune intention de favoriser un candidat d’Ensemble Montréal.
‘Projet Montréal doit entamer une profonde réflexion et se chercher un nouveau chef. Le parti choisira-t-il un leader issu de l’ancienne garde ou fera-t-il appel à une figure nouvelle, non liée à l’héritage de Valérie Plante ?’
Du côté d’Ensemble Montréal, l’avenir semble prometteur pour Soraya Martinez Ferrada. Si elle demeure fidèle à ses valeurs, maintient son leadership affirmé et reste à l’écoute des préoccupations de sa base électorale ainsi que de celles des Montréalais, elle a toutes les chances d’être réélue en 2029. Une série de réformes populaires, des solutions pragmatiques et la réalisation de ses engagements — notamment en matière de rigueur budgétaire et de gel ou de limitation des hausses de taxes — pourraient lui assurer une base électorale solide.
Projet Montréal, frappé par une déroute inattendue, doit faire son examen de conscience. Hier, le caucus a unanimement élu Éricka Alneus, conseillère du district Marie-Victorin dans Rosemont–Petite-Patrie, en tant que chef intérimaire du parti. La formation politique optera-t-elle pour le retour d’une figure emblématique, ou misera-t-elle sur un renouveau, à l’écart du legs plombant de Plante ? Engagera-t-elle également une révision en profondeur de l’ère Plante et des nombreux dérapages découlant de l’arrogance et du dirigisme affichés à travers certains projets controversés — pistes cyclables imposées sans réelle consultation, hausses annuelles de taxes qui rendent la ville inabordable pour beaucoup, guerre à l’automobile et suppression de milliers de places de stationnement, irritant commerçants et citoyens ?
Ferrada incarne un leadership solide et ne tolère pas la complaisance. Reste à savoir si elle retiendra les leçons qui ont provoqué la chute de Plante, et si elle conservera ce contact humain et cette empathie qui faisaient la force de sa prédécesseure à ses débuts. L’érosion constante du taux de participation à Montréal lors des trois derniers scrutins municipaux est préoccupante. Un taux minimal de 50% devrait être garanti. Il revient aussi aux Montréalais de se mobiliser, de témoigner de leur attachement à la démocratie municipale et de maintenir la pression sur le parti au pouvoir comme sur l’opposition officielle.
Note : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteure et ne reflètent pas nécessairement celles de WestmountMag.ca ni celles de ses éditeurs.
Image d’entête : Hôtel de ville de Montréal – Jean Gagnon, via Wikimedia Commons
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Irwin Rapoport est un journaliste indépendant et un militant communautaire de Westmount, titulaire d’un baccalauréat en histoire et en science politique de l’Université Concordia. Il écrit abondamment sur la politique locale, l’éducation et les enjeux environnementaux et promeut un discours public éclairé ainsi que la démocratie locale à travers ses écrits et son activisme.


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