Super, j’y suis arrivée !

Toute une expérience avec Chantiers jeunesse

Se faire des amis de partout au monde, voyager de façon inusitée, avec un but spécifique, vivre des expériences interculturelles tout en faisant une différence pour les autres et pour soi-même, voilà ce qu’un engagement en tant que volontaire international avec Chantiers jeunesse peut vous apporter.

Le 25 mars dernier, Chantiers jeunesse était présent à Victoria Hall durant l’événement Une heure pour la Terre 2017 de la ville de Westmount. Établi à Montréal depuis plus de 35 ans, cet organisme à but non lucratif, fort de partenariats avec des organisations de divers continents, est le membre canadien de l’Alliance of European Voluntary Service Organisations. Chantiers jeunesse offre aux jeunes adultes (âge moyen de 18-35 ans) des occasions de vivre une expérience internationale avec d’autres volontaires provenant de plus de 35 pays membres.

Un chantier est un projet de travail mené par un groupe de volontaires provenant de partout au monde et réalisé dans une communauté locale et des organismes sans but lucratif qui ont besoin d’aide. Les chantiers de courte durée (deux à trois semaines) sont pour plusieurs volontaires le premier voyage à l’étranger pour une expérience d’engagement communautaire. Pour d’autres, c’est le second ou le troisième. Certains volontaires participent même à deux chantiers dans différentes villes et pays lorsqu’ils voyagent à l’étranger pendant une période plus longue, en se prévalant d’une période libre entre les deux. Selon leur expérience, certains s’impliquent dans un chantier de moyen terme (un mois) ou à long terme (trois à six mois). L’inscription individuelle aux chantiers choisis permet plus de flexibilité dans l’organisation des déplacements (choix de vol et de compagnie aérienne) sans subir les contraintes des réservations de groupe.

Quels sont les prérequis pour participer à un chantier en tant que volontaire ? La bonne volonté, l’ouverture d’esprit, la capacité de partager et de s’adapter, et vouloir donner un coup de main aux autres. Une connaissance de base de l’anglais est requise pour faciliter la communication entre les volontaires internationaux. Des sessions de formation pré-départ permettent de rencontrer d’anciens volontaires, de se préparer et d’en apprendre plus sur les expériences à venir.

Chantiers jeunesse offre aux jeunes adultes des occasions de vivre une expérience internationale avec d’autres volontaires provenant de plus de 35 pays membres.

Chaque année, plus de deux mille projets de courte durée sont proposés en Europe, en Asie et dans les Amériques. La plupart ont lieu l’été. C’est donc maintenant le temps de s’inscrire pour cet été. Le site Internet de Chantiers jeunesse indique les chantiers disponibles, classés par dates, pays et thème (ex. environnement, art, patrimoine, social etc.). On peut ainsi aider à la sauvegarde des tortues marines au Mexique, œuvrer dans un zoo en Estonie, photographier les paysages en Islande, animer des camps de jeunes sous le soleil de minuit en Scandinavie, participer à des projets agricoles en Mongolie ou artistiques au Japon et en Corée du Sud, etc. Pour les chantiers de moyenne et longue durée, il faut contacter Chantiers jeunesse pour plus d’informations et planifier à l’avance. Afin de permettre aux volontaires canadiens de participer aux chantiers internationaux à l’étranger, Chantiers jeunesse offre une réciprocité aux volontaires étrangers en organisant des chantiers internationaux dans de petites communautés du Québec.

Ne manquez pas la prochaine session de formation pré-départ pour les chantiers estivaux, samedi le 8 avril, ou contactez Chantiers jeunesse pour des informations complémentaires. Passez le mot sur Chantiers jeunesse et incitez les autres à participer à un chantier volontaire international dès cet été.

Chantiers jeunesse, un organisme de bienfaisance reconnu, accepte les dons afin de d’amoindrir les frais de participation des volontaires.

Pour plus d’information :

Lisez l’expérience de Laetitia, volontaire dans un chantier international à Kauhajoki (Finlande). Elle est une ancienne membre du 2^e Scouts de Westmount.

En 2014, je suis allée à Kauhajoki en Finlande pour mon premier chantier volontaire international. J’ai entendu parler de Chantiers jeunesse à travers des amies qui étaient allées en Islande. J’ai choisi mon chantier selon trois critères : les dates (tenant compte de mon emploi d’été), la région (pour moi, la Scandinavie) et mes intérêts thématiques (environnement, art, rénovation). Pour le reste, j’avais l’esprit ouvert.

À 19 ans, c’était mon premier voyage international autonome (sans famille, sans groupe scolaire, ni amis). J’avais un point de rencontre à une date et une heure données. En planifiant mon voyage, j’ai décidé d’arriver en Finlande plus tôt pour visiter Helsinki et j’ai prévu deux semaines de voyage en Suède et au Danemark après le chantier. D’Helsinki, je me suis donc rendue à Kauhajoki. J’ai dû chercher sur une carte pour trouver ce petit village de moins de 14 000 habitants, situé à 290 km de Helsinki (neuf heures de train et autobus) où m’attendait la coordonnatrice finlandaise.

Nous voilà donc partis et le chantier commence ! Nous sommes six personnes provenant de la Corée du Sud, de la France, des Pays-Bas, de la Slovaquie… Je suis la seule canadienne. Nous parlons tous l’anglais, parfois comme seconde ou troisième langue. Nous sommes installés dans l’école primaire pour dormir, cuisiner et planifier nos tâches.

‘… c’est l’opportunité de m’engager avec les communautés locales, de me faire des amis à l’international et de découvrir mes propres capacités.’

Commencent alors deux semaines pleines d’activités et d’émotions. Des rires, du travail, de la cuisine, des échanges, des discussions, le partage des installations, du vélo sur de petites routes de campagne ou des sentiers pour se rendre aux lieux des projets. Chacun a apprêté ses spécialités culinaires selon les produits locaux disponibles. J’ai fait des crêpes arrosées, bien sûr, de notre sirop d’érable national et préparé de la poutine. Nos tâches étaient variées et fort agréables : peindre et réparer des logements de personnes âgées, nettoyer une plage, planter des arbres, réparer une petite installation dans un parc… et le meilleur, animer une fête au village. La foule est venue des villages et des secteurs environnants. Les enfants se sont bien amusés. Nous sommes parus dans le journal. À la fin du chantier, pour nous remercier, des résidents nous ont invités pour un repas chez eux et ont organisé une visite des villages environnants.

Au moment du départ, j’étais fort triste de quitter mes compagnons de chantier. Les liens sont plus forts lorsqu’on travaille et s’amuse ensemble. Grâce aux réseaux sociaux, nous sommes restés en contact et on s’est même revu l’année suivante à Prague et cette année à Toronto.

Ce que j’ai apprécié de mon expérience avec Chantiers jeunesse, c’est l’opportunité de m’engager avec les communautés locales, de me faire des amis à l’international et de découvrir mes propres capacités. Mes obligations : arriver au point de rencontre à temps et m’impliquer vraiment. Je me suis rendue compte de la pertinence de la session de pré-départ avec d’anciens volontaires pour recevoir leurs conseils sur la planification, le financement, la sécurité, les aspects interculturels et le voyage de retour. Je me suis sentie bien préparée et en confiance.

Super, mon premier chantier international, je l’ai fait et je pense bien sûr au prochain !

Laetitia Dandavino-Tardif, une volontaire de Chantiers jeunesse et ancienne membre du 2^e Scouts de Westmount.

Images : Laetitia Dandavino-Tardif