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Questions d’immobilier :
Le commerce de détail à Westmount

L’état du commerce de détail à Westmount et son évolution

Par Joseph Marovitch

Montréal a un taux d’inoccupation de 15 à 20 % des espaces commerciaux au niveau de la rue en raison d’une taxe commerciale non résidentielle élevée. À Westmount, la rotation des espaces commerciaux est grande en raison des taxes et des loyers élevés. C’est un problème pour les propriétaires d’entreprises, mais apparemment pas pour les investisseurs immobiliers. Les investisseurs trouvent avantageux d’acheter des propriétés commerciales à Westmount et à Montréal, que la propriété leur procure des revenus ou non.

L’idée est que la valeur des propriétés continuera d’augmenter à travers la ville, menant ainsi à une mentalité d’achat et de conservation sans se soucier du taux d’occupation des commerces. Dans cinq à dix ans, lorsque l’espace à construire sera extrêmement limité et qu’un marché de revendeurs prendra la relève, les prix augmenteront en flèche et les seuls acheteurs capables d’en assumer le prix seront de riches investisseurs locaux et des investisseurs internationaux à la recherche d’un endroit sûr où garer leur argent afin de bénéficier d’un gain en capital à mesure que le prix de la propriété augmentera.

Si l’on considère les loyers que les propriétaires demandent pour les espaces commerciaux à Westmount, ils semblent avoir la même mentalité d’achat et d’attente. Il semble que certains propriétaires de commerces de détail sur la rue Sherbrooke, l’avenue Victoria et l’avenue Greene soient à l’aise de demander des loyers exhorbitants sans se soucier des revenus à court terme.

L’idée est que la valeur des propriétés continuera d’augmenter à travers la ville, menant ainsi à une mentalité d’achat et de conservation sans se soucier du taux d’occupation des commerces.

Pour qu’une entreprise puisse prospérer, elle doit pouvoir se développer, ce qui signifie que les loyers doivent être accessibles la première et la deuxième année pour les commerçants, puis augmenter progressivement. Pour que le marchand puisse créer une clientèle de base solide, il doit disposer de fonds pour l’aménagement du magasin, la publicité et le marketing dès le démarrage. Avec le soutien du propriétaire de l’immeuble, l’entreprise pourra s’établir et se développer.

On pourrait penser que les propriétaires veulent que leurs locataires réussissent, qu’ils se développent et grandissent, mais cela ne semble pas être le cas. Les propriétaires de locaux commerciaux de Westmount exigent 50 à 75 $ ou plus le pied carré, sans compter les taxes d’affaires, les frais d’exploitation et les services publics. C’est le même montant que les commerçants locataires paient au centre-ville de Montréal, où le trafic est beaucoup plus important.

Pour que les commerces de détail de Westmount puissent prospérer et croître, les loyers doivent être ajustés afin que les propriétaires d’entreprises aient une chance de réussir. Cependant, le long terme est seulement rose pour ceux qui en ont les moyens. Les investisseurs qui aujourd’hui achètent des propriétés commerciales savent que dans quelques années, la ville ne sera accessible qu’aux riches et que le commerce de détail fera alors un retour en force. Mais il serait quand même bien que nous puissions tous grandir et réussir ensemble !

Pour que les commerces de détail de Westmount puissent prospérer et croître, les loyers doivent être ajustés afin que les propriétaires d’entreprises aient une chance de réussir.

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Prochain article : Entretien avec Joseph – réponses aux questions sur l’immobilier
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L’ÉTAT DU MARCHÉ

Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), l’immobilier montréalais connaîtra une croissance record de ses ventes au cours de la prochaine année. L’AQPICI indique que Montréal a connu sa cinquième hausse annuelle des ventes consécutive, avec une augmentation moyenne de 6,9 %. Les autres régions qui ont connu des gains sont la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, la Rive-Sud, la Rive-Nord, Laval et Vaudreuil-Soulanges.

‘L’AQPICI indique que Montréal a connu sa cinquième hausse annuelle des ventes consécutive, avec une augmentation moyenne de 6,9 %.’

Les raisons invoquées pour ces gains sont la croissance continue de la population. Cependant, je voudrais à nouveau avancer les raisons suivantes : une économie stable, des taux d’intérêt bas, un revenu disponible accru pour les ménages et une diminution de l’espace pour les nouvelles constructions sur l’île de Montréal, ce qui entraîne une hausse des prix à la fois à Montréal et dans les banlieues hors de l’île où les opportunités augmentent chaque jour. Tout cela attire de plus en plus d’investisseurs étrangers.

Image : AndrewBurloneButton Sign up to newsletter – WestmountMag.caÀ lire aussi : Autres articles par Joseph Marovitch


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Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com


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