Le Festival TransAmériques:
programmation 2017
Le FTA procède au pré-dévoilement de sa nouvelle édition
Par Luc Archambault
Mercredi 1er février, le directeur artistique du Festival TransAmériques (FTA), Martin Faucher, a levé le rideau sur la programmation de l’édition 2017, qui se tiendra du 25 mai au 8 juin. Ce Festival, l’un des phares du théâtre international, sans oublier la danse, mise sur des œuvres hautement originales et constitue un des temps forts de l’art de scène à Montréal.
Ce Festival, l’un des phares du théâtre international… constitue un des temps forts de l’art de scène à Montréal.
Six œuvres ont donc été annoncées en cette occasion. Trois en dance, trois en théâtre. Les billets pour ces spectacles sont déjà en vente. L’ensemble de la programmation sera dévoilé le mardi 21 mars, tout comme les activités parallèles au festival, réunies sous l’appellation Les terrains de jeu du FTA. À cette date, le reste des billets, tout comme les forfaits de 4, 8 ou 12 spectacles seront mis en vente.
Du côté de la danse, les spectacles dévoilés comprennent Some Hope for the Bastards, du chorégraphe montréalais Frédérick Gravel (les 1er et 2 juin), Caída del cielo de Rocío Molina, de Séville (les 7 et 8 juin), et un événement hors des dates officielles, Le super méga continental, de Sylvain Émard (du 15 au 17 septembre).
L’ensemble de la programmation sera dévoilé le mardi 21 mars, tout comme les activités parallèles au festival…
Du côté du théâtre, l’expérimental 100% Montréal, du Rimini Protokoll, de Berlin, servant de radiographie où 100 citoyens de Montréal s’expriment sur leur ville. Cette démarche fait partie du cadre de la série 100% City, qui a vu des incarnations précédentes se concrétiser à Berlin, Tokyo, Londres, Melbourne et Philadelphie. Cette expérience constitue le spectacle d’ouverture du FTA 2017, et se tiendra du 25 au 28 mai.
Une pièce polonaise, Wycinka Holzfällen (‘Des arbres à abattre’, horrible traduction d’un doublon polono-allemand, Wycinka en polonais, tout comme Holzfällen en allemand, signifient ‘exploitation forestière’ ou ‘bûcheronnage’). La pièce est tirée de la plume de Thomas Bernhard et mise en scène par Krystian Lupa, en polonais avec surtitres français et anglais, une pièce fleuve de 4 heures et 40 minutes, présentée les 2 et 3 juin.
Et pour couronner ce prédévoilement, la magistrale La Fureur de ce que je pense, tirée de l’œuvre de Nelly Arcan et mise en scène par Marie Brassard, œuvre-brûlot désincarnant l’écrivaine en six avatars distincts qui racontent les vicissitudes du mal-être de cette auteure, comme autant d’expressions de sa douleur comme femme. Un ébranlement qui vous secouera jusqu’au plus profond de vos tripes. Cette pièce essentielle sera présentée du 3 au 6 juin.
Image vedette : Caída del cielo – djfrat
Luc Archambault
Écrivain et journaliste, globe-trotter invétéré, passionné de cinéma, de musique, de littérature et de danse contemporaine, il revient s’installer dans la métropole pour y poursuivre sa quête de sens au niveau artistique.
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