Legault sur la place
du Québec dans le monde
Le chef de la CAQ impressionne l’auditoire du CORIM avec ses idées novatrices
Par Jean-Luc Burlone
Publié le 24 mars 2018
Le 19 mars, devant une salle comble au CORIM, l’allocution de François Legault a été reçue par des applaudissements et une ovation debout de l’auditoire. Citant son texte par cœur, le chef de la CAQ a clairement démontré sa détermination : il veut et il peut devenir le prochain premier ministre du Québec.
Selon M. Legault, la place du Québec dans le monde commence par sa place au sein du Canada, où le chef de la CAQ a l’intention « … de lancer des discussions pour forger une alliance énergétique avec l’Ontario et les provinces atlantiques ». Ces provinces représentent 64% du PIB canadien et l’alliance énergétique aurait le pouvoir d’augmenter le nombre de lignes de transmission de l’électricité québécoise vers les provinces canadiennes et les états américains.
Le leitmotiv de François Legault demeure « Le Québec doit avoir les moyens de ses ambitions. », et selon lui le commerce reste la voie de prédilection pour accroitre la richesse du Québec, qui reste tributaire à 11 milliards de la péréquation canadienne. Aussi, les liens devront être renforcés avec les différents paliers de gouvernement aux États-Unis, le principal partenaire commercial du Québec.
Citant son texte par cœur, le chef de la CAQ a clairement démontré sa détermination : il veut et il peut devenir le prochain premier ministre du Québec.
Parmi les autres marchés d’exportation, l’entente de libre échange Canada-Europe favorise la diversification vers les marchés européens et les délégations du Québec seront requises d’aider davantage les exportations d’entreprises québécoises vers tous les continents. Et, quoique non mentionnée, la nouvelle entente entre le Canada et dix pays asiatiques (PTT-11), sera probablement exploitée malgré la distance.
Le tourisme est perçu par François Legault comme un avatar du commerce qui mérite d’être promu davantage, en valorisant les régions du Québec. De même, la CAQ voit l’Est de Montréal comme une zone à amménager pour y installer de nouvelles entreprises qui apprécieraient d’être localisées avec vue sur le fleuve. Il faut aussi mentionner Investissements Québec, qui serait réformée en institution chargée de trouver des investisseurs privés sur la scène internationale.
Ces quelques points révèlent la vision bien réfléchie de la CAQ et de son chef qui a l’expérience nécessaire et un curriculum vitae témoignant de sa capacité à atteindre les objectifs visés.
À la force des poignets, François Legault a bâti son parti politique basé sur le pragmatisme de préférence à l’idéologie. Il a la raison pour lui mais l’émotion lui échappe. Comme le conseillait Blaise Pascal, « Il y a deux excès à ne pas commettre : l’un est d’exclure la raison. L’autre est de n’admettre que la raison.»
Lire aussi : Créer plus d’opportunités entre le Canada et l’Inde
Jean-Luc Burlone, Ms. Sc. Economie, FCSI (1996)
Analyse économique et Stratégie financière
jlb@jlburlone.com
Le texte ci-dessus exprime mon opinion suite à la conférence du 19 mars 2018. – JLB
Fellow de l’Institut canadien des valeurs mobilières (FCSI), Jean-Luc Burlone a une excellente connaissance de la gestion des produits financiers et il détient une maîtrise en économie de l’Université de Montréal avec une double spécialisation en économie du développement et en économie internationale – finance et commerce.
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