Des endroits secrets
et des trésors cachés / 2
Les étudiants des écoles de Westmount affichent leur créativité littéraire lors du concours d’écriture McEntyre 2017
Une tradition annuelle à travers les écoles de Westmount, le concours d’écriture McEntyre Writing Competition révèle une grande variété créative, et la compétition de 2017 ne fait pas exception.
Fondé par le regretté Peter McEntyre, maire de Westmount de 1969 à 1971, le concours encourage les jeunes écrivains à s’exprimer sur des thèmes imposés, chacun choisi pour faire mousser la créativité. Il est coordonné chaque année par la Bibliothèque publique de Westmount.
En 2017, le thème « Des endroits secrets et des trésors cachés » a été attribué aux élèves de la 1re à la 11e année. Westmount Magazine publie les textes des gagnants dans chaque catégorie.
Nous présentons ici un texte en français de Martina Vélez Pérez, huitième année.
HUITIÈME ANNÉE | PREMIER PRIX | | COLLÈGE INTERNATIONALE MARIE DE FRANCE
Martina Vélez Pérez
Le trésor d’Ambre
Ambre ne comprenait pas, médusé, elle regardait le coffret ouvert devant elle, mais a l’intérieure ce trouver uniquement quelque bout de papier. Non, ca devait être une erreur. Le roi était mort, et pour définir la personne qui le succédera, il avait laissé des simples papiers pour que le prochain roi ou reine retrouve? Chaque année, des adolescents, les Voyageurs, avait essayé de trouver….ca ? Ces petits papiers définiraient le dirigeant d’un royaume entier qui devait remettre l’ordre dans tout le pays. Voilà ce que Ambre pensait ayant sous les yeux le trésor caché de défunt Roi.
En essayant de se métriser, elle en prit un. Il y en avait une dizaine. Elle le retourna et lut un simple mots: Equilibre.
Ce mot lui rappela tout de suite d’un souvenir:
elle était alors revenu quelque mois plus tôt, et marchait dans les belles rues d’un riche cartier, ou les gens se refugier dans leur bulles, transporté par leur propre soucis, ne regardant que les cailloux à leurs pieds, sans même faire attention a la beauté qui les entouraient. Comme s’ils étaient au milieu du vide et la seule manière d’y échapper, serait d’arriver à destination.
Mais à mesures qu’elle marchait les rues étaient de plus en plus étroites et s’assombrissait à chaque pas, cet endroit de la ville était tellement dépourvu, que la noirceur et la tristesse semblaient y régner. Et parmi les couches de vêtements suspendus au dessus des têtes, en ne voyait pratiquement plus le ciel. Mais une lumière transperçait malgré tout et celle ci ne provenait pas du soleille. Elle venait des gens. Des enfants qui courait en se poursuivant partout, leurs rires fessant écho sur chaque mur. Les mères, toutes ensemble, prenant des bouts de tissu suspendu du plafond pour en recoudre avec un autre, tout en papotant avec leurs compères. Les hommes arrivaient et on pouvait voir par leur arc et leurs flèches qu’ils étaient allaient chasser en dehors de la ville. Et ils partageaient leurs maigres provisions avec tout le monde. Ils cohabiter ensemble, d’une manière à en faire une grande famille. C’était cette flamme qui ne les laissait pas s’assombrir par leur sort.
Ambre pensa à cette drôle de remarque. Ceux qui possédaient tout n’avait rien, et tout le contraire pour les plus démunies. Ambre s’était alors promis que, si un jour elle deviendrais raine, elle mettrais le même poids de chaque cote de la balance.
* * * * *
Sortant de sa rêverie, Ambre se pencha et prit alors un autre papier. Dans celui ci était inscrit une court phrase « le peuple en premier ».
Transporter par un flot de pensées, elle se raccrocha a l’un d’eux:
Tout à coup, elle se trouver au beau milieu d’une déchirante décision. Le voleur qui l’avait volé dépasser déjà le pont, dans ses mains ayant la précieuse appartenance d’Ambre. Celle ci, pendue d’une des cordes du pont suspendait au milieu du vide. Son sac, à quelques mètres d’elle, était sur le point de tomber. Elle avait juste le temps de se hissait et rattraper le voleur, ou bien son sac… Si seulement ça avait était un simple collier. Mais ce collier était le cadeau dont sa mère lui avait faite juste avant de s’éteindre à jamais. Ce collier était pour elle l’âme de sa mère gravée sur chaque anneau en mentale rouillé. C’était la seule chose qui avait réconforté sa solitude pendant les nombreuses années après son décède. Cette simple chaîne avait plus d’importance à ses yeux que le plus brillant des diamants.
Mais son sac possédant toutes les découvertes, les recherches et les clés qui l’a guiderai jusqu’au trésor, glissait déjà vers le vide. Elle était plus proche du trésor qu’aucun voyageur ne le fut jamais. Et ne le serais sans doute. Tout un royaume dépendait de ce trésor pour trouver leur dirigeant qui mettrait de l’ordre et de la paix parmi eux. Et elle était leur meilleure chance d’y arriver. Le peuple avait plus que jamais besoin d’un vrai Chef. Elle savait ce qu’elle devait faire. Elle regarda pour la dernière fois le voleur tenant dans ses mains le souvenir de sa mère. Se balança et attrapa de justesse son sac, le serrant fort contre elle. Sa mère était plus qu’un simple collier, elle était l’espoir et la force de chaque lever du jour, qui l’a faisait se lever et avancer un peu plus.
* * * * *
Avec un sourire triste, Ambre poursuivit sa fouille: «ensemble, on est plus fort».
Elle rattrapa le souvenir en plain vole:
Elle était de plus en plus proche du trésor, mais un obstacle s’interposait dans son chemin. Prisse au piège, elle était devenue prisonnière de monstres à la peau tatoué et aux yeux sans orbites. Ils avaient fait esclaves tout un peuple de paysans, pendant des générations. En voyant ça, Ambre ne se laissa pas décourager pour autant, et avait parlé à chacun de ces pauvres malheureux, prisonniers de leurs destins. Elle les convaincus que c’était le temps de riposter. Et c’est ce qu’ils firent Ambre réussit donc à rassembler un peuple brisé, en leur donnant l’espoir et le courage de se battre pour leur liberté. Ils se réunirent par centaines, mais seul un coeur battait, et ils vainquirent.
* * * * *
Ahurie, Ambre ramassa tous les mots, chacun d’eux lui rappelait un souvenir, une expérience, une leçon.
Et soudain, elle comprit
C’était bien plus que des simples mots,
c’était des Apprentissages, des épreuves de la vie qu’un Voyageur avait traversé au cours de sa chasse au trésor.
Et à chacune, il/elle avait appris une leçon qui la guidèrent jusqu’au trésor. Le Roi voulait enseigner, à travers l’expérience, les qualités et la connaissance nécessaires pour Reigner.
Elle DEVAIT traverser tout ça pour devenir reine.
Elle se leva, et déplia le dernier papier qui lui restait à lire.
Ce qui justifia tout:
« Le voyage définie la personne »
Image : michael davis-burchat via StockPholio.net
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