Question d’immobilier :
L’importance du synchronisme
Le timing entre la vente de votre dernière maison et la prise de possession de votre prochaine maison
Par Joseph Marovitch
Récemment, un client a vendu sa propriété et en a acheté une autre, les fonds provenant de la vente de sa dernière propriété ayant servi pour payer la nouvelle. L’acheteur de la propriété de mon client a eu besoin des fonds de la vente de sa propriété, qu’il vient de vendre, pour payer la propriété de mon client. Le moment de la signature et de la prise de possession par l’acheteur et le vendeur était crucial et devait être précis, sinon les deux parties se retrouveraient sans logement.
Pour rendre la situation encore plus compliquée, le vendeur du bien immobilier que mon client a acheté ne pouvait pas quitter sa propriété avant la dernière minute.
Afin de résoudre une partie du problème, mon client a contacté sa banque et a obtenu un prêt-relais temporaire pour payer son achat à l’avance. Mon client pouvait ainsi prendre possession et déplacer ses biens dans la nouvelle propriété avant de céder son ancienne propriété à l’acheteur.
Un mauvais timing dans une offre peut entraîner des erreurs coûteuses et même l’annulation d’une promesse d’achat déjà acceptée.
La solution retenue a été la tenue de séances de signature coordonnés. La première signature de mon client pour l’achat de sa nouvelle propriété a eu lieu trois jours avant la signature de la vente de sa propre maison. Le lendemain, mon client a terminé son déménagement dans sa nouvelle maison. La deuxième signature pour l’acheteur de la maison de mon client a eu lieu le matin de la date de prise de possession. Cela a permis à l’acheteur d’emménager le jour même de la signature dans une maison claire et propre.
La procédure a été rapide et les décisions ont dû être pensées dans les moindres détails pour coordonner l’acheteur, le vendeur, le notaire et le courtier en prêts hypothécaires.
Lorsqu’un vendeur reçoit une promesse d’achat acceptable, le vendeur et l’acheteur peuvent s’emballer et ne pas tenir compte de certains détails de l’offre, tels que :
- La clause d’inspection prévoit-elle un délai suffisant pour trouver un inspecteur ? Par exemple : sept jours sont-ils suffisants ?
. - L’acheteur dispose-t-il d’un délai suffisant pour obtenir un financement ?
. - Les dates de prise de possession fonctionnent-elles pour l’acheteur et le vendeur ou le vendeur n’aura-t-il pas le temps de trouver une nouvelle propriété ?
De plus, toutes ces interrogations peuvent se recouper. Les courtiers immobiliers coordonnent toutes ces questions afin que la signature se déroule sans complications. Ceux qui ne sont pas des courtiers professionnels peuvent perdre la vente en raison d’un mauvais timing dans une offre, ce qui peut entraîner des erreurs coûteuses et même l’annulation d’une promesse d’achat déjà acceptée.
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Prochain article: L’effet de la COVID-19 sur les propriétés à revenu
L’état du marché
Au cours des deux dernières semaines, le taux d’infection par la Covid-19 a augmenté dans tout le Québec à mesure que les écoles ouvrent et que les gens fréquentent les bars et les restaurants. La semaine dernière, plus de 500 génies ont décidé d’organiser une manifestation dans le centre-ville de Montréal. Ils protestaient pour leur droit de ne pas porter de masque et d’être autorisés à propager l’infection au mépris de la loi provinciale, permettant ainsi à la maladie de se propager davantage.
Le centre ville se meurt dans ces conditions. Les immeubles à bureaux, les bars, les restaurants et les magasins restent pour la plupart vides et le marché de l’immobilier est en panne. Cependant, les acheteurs sont plus nombreux que jamais à vouloir acheter des biens immobiliers en dehors de la ville. Les banlieues, de Westmount à Dollard Des Ormeaux, sont également des marchés actifs avec des prix en hausse.
La situation du centre-ville sera réglée de l’une des deux façons suivantes. Soit tout le monde portera un masque, se lavera les mains et gardera une distanciation sociale pour réduire le taux d’infection, soit certains n’en porteront pas, auquel cas l’infection se propagera, les décès augmenteront et le gouvernement imposera un nouveau confinement général jusqu’à ce que la pandémie soit sous contrôle. Nous devrions tous faire preuve d’intelligence et nous faire entendre lorsque nous constatons que des personnes ne respectent pas les règles mises en place pour protéger la population.
‘Les immeubles à bureaux, les bars, les restaurants et les magasins restent pour la plupart vides et le marché de l’immobilier est en panne.’
Par ailleurs, il a été question que le gouvernement supprime l’exonération fiscale sur la vente des maisons principales. Lorsqu’une propriété est votre résidence principale pendant six mois et un jour ou plus, et que vous la vendez, la vente est exonérée d’impôt. Par conséquent, de nombreux Canadiens utilisent leur maison comme leur fonds de retraite, soit par le biais d’un prêt hypothécaire inversé, soit lorsqu’ils vendent la propriété.
Maintenant que les gouvernements provincial et fédéral ont d’énormes déficits depuis qu’ils ont fourni des fonds CERB aux citoyens et des fonds spéciaux de chômage au Québec, le gouvernement regarde vers une taxation de la vente de nos maisons. Notez que l’accession à la propriété n’est pas exempte d’impôts. Les propriétaires paient des droits de mutation à l’achat, des taxes sur les rénovations, des droits de mutation immobilière et d’autres taxes subtiles en cours de route. Ces taxes ne seront pas annulées. Si le gouvernement applique une taxe à la vente de nos maisons, nous serons les propriétaires les plus taxés au monde.
Le revers de la médaille est que si une résidence principale est taxée, elle devient également une déduction fiscale, tout comme tous les aspects de la propriété tels que l’électricité, le pétrole, le câble, l’entretien de la pelouse, etc. Emprunter sur la propriété devient également une déduction fiscale. Les propriétaires peuvent aussi mettre leur propriété à profit, déclarer des pertes et obtenir une autre déduction. La taxation des résidences principales canadiennes est une mauvaise idée.
Passez une bonne semaine et restez en sécurité !
N’oublions pas que les personnes atteintes de cancer sont également vulnérables !
Vous êtes invités à continuer à donner aux organisations suivantes, car il est maintenant plus important que jamais de soutenir la recherche sur le cancer ! Cliquez sur les logos ci-dessous pour savoir comment :
Image : PxHereAutres articles par Joseph Marovitch
Joseph Marovitch œuvre dans le secteur des services depuis plus de 30 ans. Sa première carrière en tant que propriétaire et directeur du Camp Maromac, un camp d’été établi en 1968, a consisté à travailler avec des familles d’enfants de Westmount et des environs âgés de 6 à 16 ans. Maintenant, en tant que courtier immobilier, il offre les mêmes qualités de fiabilité, d’intégrité et d’honnêteté afin de protéger les intérêts de ses clients. Si vous avez des questions, contacter Joseph Marovitch au 514 825-8771, ou à josephmarovitch@gmail.com
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