James St Laurent à Miami /
La Petite Havane
Un essai photo des quartiers et sites insolites de Miami
Texte et images de James St Laurent
Précédemment publié dans WestmountMag.ca
Juste à l’ouest du centre-ville de Miami se trouve un petit coin de culture cubaine, connu sous le nom de Little Havana, ou Petite Havane. Le long de la Calle Ocho (SW 8th Street), bordée de galeries d’art et de restaurants animés, se trouvent de petits bistros qui vendent du café à une clientèle de fumeurs de cigares. Les étoiles sur le trottoir de l’Allée des célébrités de la Calle Ocho rendent hommage aux stars culturelles cubaines et latines, comme Maria Conchita Alonso. Les habitants du quartier discutent de politique en jouant aux dominos dans le parc Maximo Gomez, surnommé Domino Park. Le célèbre Tower Theatre présente des films de cinéastes indépendants et du cinéma de répertoire, tandis que les clubs des environs proposent de la musique latine.
Selon le jour et l’heure, vous pourriez rencontrer un certain nombre d’habitués dans Little Havana. Ne vous agitez pas si vous y voyez des poulets en liberté se promenant ici et là – et qui contrastent avec les statues de poulets, hautes de deux mètres et aux couleurs vives, disséminées dans le quartier. Gardez un œil sur Willy le marchand de chapeaux qui vend le classique Panama depuis plus de 25 ans. Vous ne voudrez pas non plus manquer Jay-CC Ryder, toujours désireux d’avoir sa photo prise par les touristes de passage et qui prêche « la paix, l’amour et le bonheur » du haut de sa chaire, sur son vélo à trois roues.
La seule chose plus torride que la température est l’hospitalité des habitants de Little Havana.
À Domino Park, l’un des « champions en résidence », le Dr Joker, m’a donné un cours accéléré de dominos. Enchevêtré avec l’histoire de sa vie, au milieu du claquement rythmé des dominos plaqués sur la table, le Dr Joker a dominé le jeu d’une manière sûre et calculée et avec un large sourire. À la fruiterie Los Pinarenos Fruteria, le propriétaire n’était pas seulement fier de montrer son « poisson invisible » provenant du pôle Sud, mais aussi ses poulets et sa truie qui se baladaient dans la cour arrière du magasin. Un client avec qui j’ai entretenu une agréable conversation m’a offert un café cubain comme geste de bienvenue. La seule chose plus torride que la température est l’hospitalité des habitants de Little Havana.
Café et cigares
L’arôme persistant des cigares et du café cubain abonde dans Calle Ocho. Durant une pause café au restaurant El Cristo, Jose Zelaya m’expliqua la technique distincte de préparation du café cubain alors qu’il m’en préparait une tasse savoureuse et stimulante.
À quelques pas de là, au Havana Classic, Lazaro Quintana m’a expliqué le processus et l’art de fabriquer des cigares cubains. Dans cet atelier, des expatriés cubains fabriquent des cigares roulés à la main et chacun de ces artisans travaille à une étape différente du processus. je dois dire que Lazaro m’a facilement convaincu de savourer un autre café cubain dans son atelier…
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James St Laurent cherche des sujets à photographier qui engagent le spectateur en lui présentant un paradoxe visuel à travers des images à contexte. Il y a des photos à prendre partout, mais, si l’évidence est partout, l’unique prend un peu plus de temps et de discernement à trouver. jamesstlaurent.com
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